Lors du test-match opposant l’Argentine à l’Angleterre le 12 juillet à San Juan (17-22), plusieurs joueurs du XV de la Rose ont été la cible d’insultes racistes venues des tribunes.
World Rugby a ouvert une enquête, sans parvenir à identifier les auteurs.
Ce qui devait être une belle victoire sur la pelouse de San Juan s’est teinté d’amertume pour certains joueurs anglais. Le 12 juillet dernier, lors du deuxième test-match face à l’Argentine, remporté par les Anglais (17-22), plusieurs membres du XV de la Rose ont fait l’objet d’insultes racistes, entendues depuis les tribunes.
Trois jours plus tard, la Fédération anglaise de rugby déposait une plainte officielle auprès de World Rugby.
Face à la gravité des faits, l’instance mondiale n’a pas tardé à réagir. Une enquête a été immédiatement ouverte.
Selon un communiqué, World Rugby a mené une investigation “approfondie”, recourant à des témoignages, à l’analyse de vidéos et à divers recoupements. Si l’existence d’un incident a bien été confirmée, les responsables n’ont, à ce stade, pas pu être formellement identifiés.
Indigné par les événements, Bill Sweeney, directeur général de la Fédération anglaise, a exprimé une position sans ambiguïté. Extrait :
“Il n’y a absolument aucune place pour le racisme dans notre sport, ni dans aucune société. Chaque joueur doit pouvoir représenter son pays avec dignité, libre de toute forme de haine.”
Du côté argentin, la réaction a également été immédiate. L’Union Argentina de Rugby (UAR) a fait part de sa coopération totale avec World Rugby pour que de tels actes ne se reproduisent plus.
La fédération argentine s’est engagée à renforcer les dispositifs de sécurité dans les stades et à mettre en œuvre des actions de sensibilisation à destination des supporters.
Enfin, le président de World Rugby, Brett Robinson, a rappelé les fondements du rugby. Extrait :
“Le rugby condamne sans réserve toute forme de discrimination. Nos valeurs sont claires : il n’y a pas de place pour le racisme dans notre sport ni dans la société.”
Malgré l’absence de sanctions individuelles à ce stade, l’affaire marque un tournant dans la lutte contre les comportements discriminatoires dans le rugby international, appelant à une vigilance renforcée des instances comme du public.






