À Perpignan, le recrutement estival semble toucher à sa fin, mais la direction reste aux aguets.
Pas question de recruter pour la forme, pourtant le club catalan n’exclut pas une surprise avant le coup d’envoi du Top 14.
Le manager de l’USAP, Franck Azéma, qui supervise les contours de l’effectif, reste clair sur la ligne de conduite à adopter.
Il s’est confié via L’Indépendant :
“On regarde s’il y a quelque chose sur le marché, car il nous reste la possibilité de faire encore un ou deux joueurs. Mais on ne va pas faire pour faire. Si ça se fait, c’est qu’il y a une opportunité qui se crée. On va voir. On a déjà des garçons de qualité. Mais c’est sûr que si on peut bonifier le groupe, on le fera.”
Des lignes arrières en quête de profondeur
Le chantier principal reste l’arrière-garde. Le club a vu partir plusieurs joueurs clés cet été : Valentin Delpy, Jean-Pascal Barraque, Apisai Naqalevu, Ali Crossdale ou encore Louis Dupichot.
Pour l’instant, seuls deux renforts offensifs sont venus combler les trous : Duncan Paia’aua, transfuge de Toulon, et Tristan Tedder, arrivé du Racing 92.
Devant, un pack plus dense que jamais
Si les lignes arrières attendent encore un souffle supplémentaire, les avants, eux, se sont sérieusement étoffés.
Perpignan s’est offert des recrues de poids comme Sama Malolo (Moana Pasifika), Peceli Yato (Clermont), Mahamadou Diaby (UBB), Mattéo Le Corvec (Toulon) et Jamie Ritchie (Édimbourg).
Une stratégie flexible
La direction sportive garde une marge de manœuvre avec la possibilité de recruter deux joueurs supplémentaires, dont deux non-JIFF. Rien ne presse, mais un renfort opportuniste pourrait arriver en cours de saison, comme ce fut le cas avec Max Hicks l’an dernier.
Affaire à suivre…







