Tout juste auréolé d’un nouveau titre de champion de France, le Stade Toulousain se prépare à entamer l’exercice 2025-2026 sans plusieurs de ses stars.
Un casse-tête en perspective ? Pas vraiment. Le club, habitué à jongler avec les absences, s’appuiera sur la profondeur impressionnante de son effectif et l’émergence de jeunes pépites formées maison.
Malgré une saison marquée par de nombreuses blessures, les hommes d’Ugo Mola ont une fois de plus répondu présent lors des grands rendez-vous. Leur victoire face à Bordeaux-Bègles en finale du Top 14 a scellé une nouvelle campagne triomphale, même sans la présence d’Antoine Dupont, blessé de longue date au genou.
Le capitaine emblématique, opéré après sa grave blessure subie pendant le Tournoi des Six Nations, ne devrait retrouver les terrains qu’à l’approche de l’hiver, en novembre.
Son absence ne sera pas la seule à peser sur les premières semaines de compétition. Romain Ntamack, son complice en charnière, a également choisi de passer par la case opération après avoir souffert du genou tout au long de la saison. Il manquera lui aussi les premières journées.
Même scénario pour Peato Mauvaka, victime d’une rupture du ligament croisé : le talonneur est déjà forfait pour toute la phase aller.
Côté internationaux, l’hémisphère sud réclame aussi ses talents. Les Argentins Juan Cruz Mallia, Santiago Chocobares et potentiellement Efrein Elias devraient être mobilisés pour le Rugby Championship et ne rentreront pas avant octobre. Un calendrier international qui prive un peu plus Toulouse de ses cadres.
Mais les Toulousains peuvent respirer. Si l’infirmerie est bien remplie et que les internationaux sont éparpillés, la relève est déjà prête. Le club, réputé pour la qualité de sa formation, pourra compter sur des profils comme George-Henri Colombe, Paul Mallez, Joshua Brennan ou Pierre-Louis Barassi.
Récemment sollicités avec les Bleus en Nouvelle-Zélande, ils ne seront de retour que le 18 août et pourraient manquer de rythme pour la première journée de Top 14, fixée au 6 septembre. Blair Kinghorn, en tournée avec les Lions britanniques, sera lui aussi dans ce cas.
Avec un effectif aussi riche, Toulouse n’a pas besoin de s’inquiéter. L’absence des cadres historiques est un défi, mais aussi une opportunité pour les jeunes de prendre la lumière. Une habitude dans la Ville Rose, où le mot d’ordre reste toujours le même : avancer, quoi qu’il arrive.






