L’ailier ou trois-quarts centre Arthur Mathiron effectue son retour à Lyon, lui qui a été prêté deux saisons à Nevers, en Pro D2.
Le joueur de 22 ans va ainsi découvrir le Top 14 dans les semaines à venir, avec le LOU.
Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, ce-dernier a avoué ne pas avoir reconnu les infrastructures du club Lyonnais qui ont énormément évolué en peu de temps. Extrait:
Ça m’a fait bizarre parce que quand je suis parti, les infrastructures n’étaient pas les mêmes. Aujourd’hui, il y a des infrastructures de fou ! Quand j’étais à Lyon, j’étais aussi beaucoup avec les Espoirs et maintenant, je suis dans le groupe pro à 100 % donc ce n’est pas la même approche. Je suis super content de revenir. J’ai l’impression que quand je suis parti, j’étais encore un gamin. J’étais beaucoup plus insouciant que je ne le suis maintenant. J’ai pris beaucoup en maturité en allant à Nevers.
Il confirme que ces deux saisons à Nevers lui ont permis d’apprendre énormément. Extrait:
Oui, je ne les regrette pas du tout. Je suis satisfait à 100 % de les avoir faites. Entre la première et la deuxième, j’ai hésité à revenir à Lyon mais je pense que j’ai pris la bonne décision en restant. J’ai connu deux saisons différentes avec beaucoup de temps de jeu (24 matchs par saison, NDLR). C’est ce qui m’a fait grandir en tant qu’homme et en tant que joueur. Quand j’y suis arrivé, je ne jouais pas forcément le même poste que maintenant, j’ai pu y trouver de la polyvalence.
Il explique pourquoi il a failli revenir à Lyon à l’issue de sa première année de prêt. Extrait:
Il y a eu un dialogue entre les entraîneurs de Nevers, de Lyon et moi. Pour le Lou, ce n’était pas une priorité que je revienne à ce moment-là mais si j’en avais eu l’envie, j’aurais pu. En réfléchissant et en parlant à mon entourage, j’en ai conclu que la meilleure solution pour moi, c’était de rester un an de plus en Pro D2.
Pour conclure, il ne cache pas qu’il a été difficile pour lui de faire ses adieux à Nevers. Extrait:
Oui, il y a eu des “au revoir” difficiles. D’une parce que les résultats qu’on avait n’étaient pas ceux qu’on espérait en début de saison. L’année où je suis arrivé, on a loupé la qualification pour la phase finale d’un point. On pensait pouvoir se qualifier l’année d’après mais on a finalement parlé de maintien lors d’une saison très compliquée. C’est une fierté d’avoir maintenu le club mais en étant à Nevers, on ne peut pas se satisfaire de cela.
Le départ a aussi été difficile parce que j’ai vécu à Nevers mes premiers matchs en professionnel, mon premier stade pro. Je me suis lié d’amitié avec beaucoup de mecs et ça fait du mal de quitter ses amis. Mais je reste en contact avec eux.
