Ce vendredi, le journal L’Équipe consacre un long reportage sur le drame survenu entre août 2024, en Afrique du Sud, qui a coûté la vie à Medhi Narjissi.
Alors que les tensions persistent entre les membres du staff de France U18 au sujet des circonstances du drame survenu à Dias Beach, la Fédération Française de Rugby a tenu à faire une mise au point.
Par l’intermédiaire de son avocat, Me Mathias Chichportich, elle a réagi aux divergences d’interprétation exprimées lors de la confrontation judiciaire entre Stéphane Cambos et Robin Ladauge.
« La FFR ne souhaite pas alimenter un procès médiatique et commenter les positions de M. (Stéphane) Cambos et de M. (Robin) Ladauge », indique l’avocat, joint par téléphone ce mercredi.
« En revanche, elle n’accepte pas que des contrevérités circulent, leur seul objectif étant de nuire à la réputation de son président et de ses équipes », ajoute-t-il fermement.
L’un des éléments évoqués récemment concerne la présence, ou l’absence, d’un médecin sur la plage lors de la séance controversée.
La Fédération clarifie ce point en rappelant que l’implication médicale n’était pas requise pour une activité qui, selon elle, « n’avait par ailleurs jamais été prévue au programme ». Me Chichportich précise aussi : « Son handicap n’était pas connu de la Fédération et n’était pas visible. Il souffre d’une légère gêne à une cheville qui ne contraint en rien ces déplacements. Il ne relevait en aucun cas de ses prérogatives d’être présent sur la plage ».
Cette mise au point vise à encadrer les responsabilités dans un climat devenu particulièrement sensible.
L’instance fédérale, tout en laissant la justice suivre son cours, entend défendre l’image de ses dirigeants face aux accusations qu’elle juge infondées.







