C’est une page qui se tourne pour le rugby australien.
Ce samedi, face aux Lions britanniques et irlandais, le demi de mêlée Nic White disputera le dernier match d’une carrière internationale bien remplie. À 35 ans et après 72 sélections avec les Wallabies, le moustachu le plus emblématique du rugby australien quitte la scène… avec humour, émotion et style.
L’annonce a été faite par le joueur lui-même à la veille du troisième test contre les Lions. Un moment fort pour White, qui a choisi de transmettre le flambeau après plus d’une décennie de service en sélection.
Dans un communiqué, il a expliqué les raisons de son choix. Extrait :
« Il y a eu une grande concurrence pour le maillot 9 ici chez les Wallabies depuis plusieurs années et il semble que le moment soit venu de passer le relais à d’autres bons jeunes joueurs qui auront besoin de temps de jeu avant la Coupe du monde de rugby à domicile en 2027. »
Connu pour sa fougue sur le terrain et sa moustache devenue signature, Nic White a marqué les esprits aussi bien en club qu’en sélection. Passé notamment par Montpellier entre 2015 et 2017, il aura laissé une empreinte aussi technique que charismatique.
Moustaches solidaires pour un adieu original
Pour célébrer ce dernier chapitre en or, ses coéquipiers ont décidé de lui rendre hommage de la façon la plus « White » possible. Vendredi, toute l’équipe, staff compris, a porté une fausse moustache en son honneur. Même le sélectionneur Joe Schmidt s’est prêté au jeu révèle Midi Olympique.
Un geste symbolique, teinté d’humour et de respect, à l’image du joueur : discret mais essentiel, populaire sans jamais en faire trop. L’ambiance était légère, mais le moment, lui, lourd de sens.
Cap sur le Super Rugby
S’il raccroche le maillot jaune, White n’en a pas fini avec le ballon ovale. Il continuera à s’entraîner avec la Western Force pour préparer la saison de Super Rugby AUS, qui démarrera en septembre.
Une nouvelle aventure pour celui qui, depuis ses débuts en 2013 avec les Wallabies, a toujours su mêler rigueur, tempérament et générosité.
À l’heure du dernier coup de sifflet, Nic White ne tournera pas simplement une page. Il laissera derrière lui un sillage… de moustache et de souvenirs.
