Dans les coulisses du Castres Olympique, un vent de fraîcheur souffle sur les bancs. Avec l’arrivée cet été de Julien Dumora et Julien Tastet, le club tarnais affiche désormais l’un des staffs les plus jeunes du Top 14… sans pour autant sacrifier l’expérience.
Depuis que Xavier Sadourny a pris les rênes en novembre dernier, une volonté claire s’est dessinée : entourer le manager d’un encadrement aussi dynamique que compétent. La quête d’un responsable pour les lignes arrières et le jeu d’avants a donc guidé les choix du club pendant l’intersaison.
Et si les annonces ne figuraient pas sur les plateformes classiques de recrutement, les critères étaient limpides : énergie, curiosité, fraîcheur d’approche… et jeunesse assumée. « Cela faisait partie des critères », confirme le manager castrais.
C’est ainsi que Julien Tastet (38 ans) est venu renforcer la cellule technique, apportant son vécu de joueur emblématique et d’entraîneur chevronné. De son côté, Julien Dumora (37 ans), récemment retraité des terrains, hérite des lignes arrière pour sa première expérience dans un rôle de coach.
Tous deux rejoignent un staff déjà composé de Yannick Caballero (42 ans) à la touche, Karena Wihongi (45 ans) en mêlée, et Steven Setephano (41 ans) à la défense.
Résultat : une moyenne d’âge sous les 42 ans, qui place le CO parmi les bancs les plus jeunes du championnat. Une donnée qui amuse Sadourny lui-même, via La Dépêche : « Cette année, c’est moi le vieux ». Et pourtant, avec ses 48 ans, il reste le troisième plus jeune manager du Top 14.
Mais que l’on ne s’y trompe pas : derrière cette jeunesse apparente se cache une vraie profondeur de vécu. « Ça reste un staff d’expérience quand même », souligne Florent Vanverberghe, lucide sur le CV bien rempli de ses entraîneurs. De Lyon à Clermont pour Sadourny, de Mont-de-Marsan au Stade Français pour Tastet, tous ont connu le haut niveau sous différentes formes.
« Ce sont des mecs qui ont gagné en tant que joueur ou qui ont entraîné de grandes équipes à des moments très importants ».
Même constat du côté de Théo Chabouni, qui voit dans cette diversité d’expériences une force collective : « Je pense que le staff se complémente entre jeunesse et expérience. C’est plutôt cool. C’est à l’image de notre effectif. Il y a des coachs qui ont connu de grandes équipes et d’autres qui rentrent dans le staff avec peu d’expérience en tant qu’entraîneur mais qui en ont engendré beaucoup comme joueur ».
Au final, ces évolutions dans l’encadrement n’ont pas bouleversé le quotidien du groupe, mais elles ont renforcé la précision du travail. « Ça nous aide au quotidien sur les détails », conclut Chabouni, confiant dans la nouvelle dynamique impulsée par ce staff à la fois jeune, ambitieux et ancré dans la réalité du haut niveau.
