À peine arrivé, déjà éloigné des terrains.
Le jeune pilier Paul Dauguet, recruté cet été par Aurillac en provenance de Toulouse, s’est gravement blessé lors du premier match amical face à Narbonne. Une longue indisponibilité qui force le club cantalien à revoir ses plans au poste de pilier droit révèle Midi Olympique.
La tuile est intervenue dès la reprise. Aligné vendredi dernier lors de la large victoire contre Narbonne (57-12), Paul Dauguet a été contraint de sortir sur blessure, victime d’un sérieux coup d’arrêt dans sa progression.
À seulement 21 ans, l’ancien espoir toulousain était venu à Aurillac pour enfin lancer sa carrière professionnelle. Il devra patienter.
Le pilier droit, qui s’était engagé pour quatre saisons, sera éloigné des terrains pour au moins six mois. Une absence qui complique sérieusement les plans de l’encadrement aurillacois, déjà en quête de stabilité après une saison 2024-2025 difficile conclue par un barrage pour le maintien.
Une ascension freinée
Formé à Albi, passé par Montpellier avant de rejoindre le Stade Toulousain, Paul Dauguet n’a jamais été utilisé en équipe première par Ugo Mola. Mais le jeune pilier avait brillé avec les espoirs, décrochant le titre en 2024, et semblait prêt à s’imposer en Pro D2.
Ses 117 kg pour 1,86 m faisaient de lui une option sérieuse pour le poste de numéro 3, poste-clé dans un championnat aussi exigeant.
Son explosion attendue sous les couleurs du Stade Aurillacois est désormais reportée, au grand regret du staff.
Aurillac réagit sur le marché
Face à cette blessure majeure, le club cantalien a immédiatement activé ses réseaux pour recruter un remplaçant. Un nouveau pilier droit est en passe d’être officialisé, tandis qu’un ouvreur serait aussi ciblé, après le départ surprise d’Ugo Seunes au Racing 92.
Ces ajustements de dernière minute sont loin d’être idéaux, à quelques semaines seulement du début du championnat. Aurillac lancera sa saison le 29 août à domicile face à Carcassonne, avant un déplacement périlleux à Grenoble lors de la deuxième journée.
