Après deux saisons au Japon, Richie Mo’unga s’apprête à retrouver les terrains néo-zélandais. L’ouvreur des Brave Lupus Tokyo rentrera au pays en 2026, avec l’ambition de reporter le maillot noir à partir d’octobre de la même année.
L’exil nippon de Richie Mo’unga touche bientôt à sa fin. À 31 ans, l’ouvreur international (56 sélections) va retrouver le championnat néo-zélandais avec Canterbury en 2026, avant de réintégrer les Crusaders en 2027. Une annonce qui résonne comme un retour aux sources, mais aussi comme une réouverture de la porte des All Blacks, dont il était exclu depuis son départ après la Coupe du monde 2023 en France.
Car en Nouvelle-Zélande, la règle est stricte : seuls les joueurs évoluant dans le pays peuvent prétendre à la sélection nationale. Un garde-fou destiné à préserver la compétitivité des franchises locales. En rejoignant le Japon, Mo’unga avait fait le choix d’une parenthèse lucrative, mais synonyme de pause en noir.
Une parenthèse japonaise couronnée de succès
Au pays du Soleil-Levant, Mo’unga n’a pas perdu son influence sur le jeu. Avec les Brave Lupus Tokyo, il a décroché deux titres consécutifs dans la Japan Rugby League One. Un doublé d’autant plus impressionnant que l’ancien maître à jouer des Crusaders évoluait avec une fracture à une main, sans jamais baisser de régime révèle L’Equipe.
Un retour programmé, un objectif clair
En s’engageant avec Canterbury puis les Crusaders, Mo’unga planifie son retour sur le long terme. Il sera de nouveau éligible avec les All Blacks à partir d’octobre 2026, juste à temps pour préparer les échéances internationales de 2027. Une potentielle dernière danse avec la sélection, pour un joueur qui a déjà tout gagné sur le sol néo-zélandais.
Entre ses sept titres avec les Crusaders, ses performances sur la scène mondiale et son leadership naturel, Richie Mo’unga pourrait bien être l’homme providentiel d’un nouveau cycle pour la Nouvelle-Zélande. En tout cas, son retour alimente déjà les espoirs des supporters noirs.
