À un mois de la reprise du Top 14, le coach de Clermont Christophe Urios a longuement détaillé sur RMC les trois semaines d’épreuves organisées chaque année en Auvergne pour souder le groupe de l’ASM.
Nuit à la belle étoile, bûcheronnage, spectacle… Avant chaque saison de Top 14, les joueurs de Clermont sont mis à rude épreuve lors des “défis Vulcains”.
Invité ce dimanche de “L’intégrale sport” sur RMC, Christophe Urios, le cerveau de ce mélange d’émissions mythiques comme “Intervilles”, “Pékin Express” ou “La Carte au Trésor”, a donné les détails de ce projet ambitieux qui se déroule en parallèle d’une préparation physique exigeante.
“Les Vulcains font partie de ma préparation absolue depuis 2007, a déclaré le coach de Clermont. Sur les trois premiers samedis de la préparation, on a des challenges parfois sportifs, physiques mais pas que. On définit quatre équipes qui s’affrontent pendant trois semaines et on termine par la finale.”
Le but? “Travailler sur la cohésion, intégrer les nouveaux joueurs, se remettre en route, souffrir ensemble et identifier les leaders.”
“Tu vois comment les mecs se comportent”
Le premier vendredi, Christophe Urios a fait monter tous ses joueurs dans un bus direction Saint-Rémy-sur-Durolle, “capitale mondiale du tire-bouchon”, dans le Puy-de-Dôme. “On a dormi dehors à la belle étoile au bord d’un lac. Cette année, on a pris un orage sur la gueule à 4h du matin. Là, tu vois comment les mecs se comportent.”
Puis, le lendemain matin, le groupe s’est rendu à côte de Thiers, capitale, cette fois-ci, de la coutellerie. “Il y avait un atelier de forge de lame d’un couteau. Quand tu arrives du Pacifique et que tu montes des couteaux, tu es moins fringant.”
Lors du deuxième week-end, les Clermontois se sont affrontés lors d’épreuves de bûcheronnage dans les bois. Au programme: hacher des bûches, les transporter, lancer des haches… “Après, on devait monter le Puy-de-Dôme attachés et finalement j’ai supprimé l’épreuve parce que la semaine avait été très dure”, a précisé Christophe Urios.
Spectacle puis banquet
Enfin, ce samedi avait lieu la grande finale, surnommée “Clermont Express”. “C’était un parcours dans la ville. On les a amenés à un endroit, ils avaient un bouquin, une carte, pas de téléphone et devaient valider dix points de passage sur le patrimoine”, a lancé Urios.
Et d’ajouter: “Le soir, ils avaient un spectacle à monter avec un thème très précis: fierté locale. C’était ouvert au public et on s’est retrouvés avec 500 personnes”. Petite particularité cette année, les quatre groupes ont choisi en secret de créer un spectacle commun où chaque équipe s’affrontait “un peu comme Intervilles”, ce qui a beaucoup plu au coach auvergnat.
Tradition oblige, les festivités se sont clôturées par un banquet où les joueurs ont pu décompresser d’une longue prépration physique. “Tout se termine par une très belle soirée où on mange, on boit et on passe un peu de temps ensemble, avant de partir sur une semaine de régénération qu’ils méritent bien“, a conclu l’entraîneur de 59 ans.
Via RMC Sport
