En pleine préparation de sa troisième saison à la tête de l’Union Bordeaux-Bègles, Yannick Bru pourrait bientôt s’inscrire dans la durée au sein du club Girondin.
Alors que son contrat actuel court jusqu’en 2027, le manager et le président Laurent Marti ont entamé, il y a une dizaine de jours, des discussions pour prolonger leur collaboration jusqu’en 2029.
Si rien n’est encore signé, le dossier semble bien engagé.
« Il y a une envie commune de continuer à faire grandir le club », résume un proche du club via Sud-Ouest.
L’alignement entre les deux hommes est total, renforcé par des résultats qui parlent d’eux-mêmes : trois finales disputées en deux saisons, dont celle de la Coupe d’Europe remportée en mai dernier, premier titre de l’histoire de l’UBB, et deux finales de Top 14, malgré les défaites face au Stade Toulousain.
Cette entente dépasse le simple cadre sportif.
En mai, Yannick Bru saluait la vision de son président :
« Laurent Marti a une connaissance du rugby qui est pointue. Il a une expertise autour du joueur et de la gestion des contrats que je n’ai pas. Il est aussi finalement le directeur sportif du club qui dialogue avec le “head coach” sur l’après. Le manager que je suis est à 80 % sur le présent, la rencontre du samedi et à 20 % sur demain. Et lui est à 80 % sur demain. Il y a une complémentarité qui me donne beaucoup de confiance. »
Fait notable : le futur contrat de Yannick Bru ne comporterait pas de clause de sortie en cas d’appel du XV de France après la fin du mandat de Fabien Galthié, en 2028. Un choix assumé par Bru, ancien entraîneur des avants tricolores (2011-2017), qui ne souhaite pas se ménager cette porte de sortie.
Pour Laurent Marti, cette stabilité serait un gage de sérénité.
Un accord devrait être trouvé sous peu.
Affaire à suivre…
