Il rêvait de célébrer ses origines hawaïennes à travers une saga historique et spectaculaire. Jason Momoa, star de Game of Thrones, Aquaman et Justice League, s’est lancé dans la production et l’écriture d’une série en neuf épisodes consacrée au guerrier Ka’iana.
Ce chef historique du XVIIIᵉ siècle avait unifié, dans la violence, les quatre royaumes d’Hawaï pour repousser l’avancée des Conquistadors. Diffusée sur Apple TV+, l’œuvre est saluée par la critique pour son authenticité et sa puissance visuelle.
Des ex-All Blacks au casting
Fan inconditionnel de rugby et particulièrement des All Blacks, Momoa a profité de l’occasion pour convier une dizaine d’anciens internationaux néo-zélandais à enfiler le pagne et les tatouages traditionnels pour incarner des guerriers plus vrais que nature.
Parmi eux : Frank Bunce (69 sélections), Kees Meeuws (45 sélections, ex-Castres et Agen), Piri Weepu (71 sélections, champion du monde 2011, passé par Narbonne et Oyonnax), Troy Flavell (ex-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz), Rene Ranger (15 sélections, ex-Montpellier), Eric Rush, Pita Alatini, Liam Messam (62 sélections, ex-Toulon) ou encore Ofa Tu’ungafasi (75 sélections, seul encore en activité).
Jason Momoa confie son admiration pour les champions néo-zélandais. Propos rapportés par Le Figaro. Extrait :
« Je suis un grand supporter des All Blacks. Je les adore. J’ai essayé de faire venir Tana Umaga, mais Kees Meeuws est l’un de mes joueurs préférés de tous les temps. »
Un tournage entre Hawaï et la Nouvelle-Zélande
La série, tournée en grande partie en Nouvelle-Zélande, a bénéficié de la collaboration étroite d’experts culturels et linguistiques pour garantir la fidélité historique. Les acteurs ont passé des mois à apprendre la langue hawaïenne.
Le compte Instagram officiel des All Blacks a partagé plusieurs images du tournage, haka inclus, invitant les fans à soutenir la production.
Entre hommage aux racines polynésiennes et clin d’œil appuyé au rugby néo-zélandais, Momoa signe une œuvre qui mêle action, authenticité et passion. Une fresque qui devrait séduire autant les amateurs de grande épopée historique que les fans de ballon ovale.
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