Le Biarritz Olympique s’apprête à affronter Dax, ce jeudi après-midi à Saint-Jean-de-Luz.
Interrogé via Ici Pays Basque à l’approche de cette rencontre, le manager du Biarritz Olympique, Boris Bouhraoua a expliqué être emballé par l’état d’esprit de son groupe. Extrait:
L’état d’esprit est très positif, vraiment tourné vers la compétition. Nous sommes contents de retrouver les joueurs. Cela fait un mois et demi que nous avons repris (26 juin), mais ces retrouvailles, c’est toujours un moment fort. Nous nous sommes quittés sur une victoire à Colomiers, et il y avait un peu de nostalgie. Mais revoir tout le monde, les anciens comme les nouvelles têtes que nous avons nous-mêmes recrutées et suivies, c’est un vrai plaisir. On sent déjà un groupe en place.
Il ne cache pas que l’incertitude liée à l’avenir du club a été difficile à gérer, cet été. Extrait:
Forcément, ce n’était pas facile. Ce qui s’est passé en décembre, les points de pénalité… et tout cela nous est retombé dessus en mai, le jour du dernier match. Cela fait mal. On ne va pas se mentir. Jouer en Nationale, cela n’aurait pas été simple. Mais nous avons tout de suite eu confiance dans la direction. Dès qu’ils nous ont dit qu’ils allaient faire le nécessaire, nous nous sommes projetés sur la Pro D2. Nous n’avons jamais évoqué la Nationale entre nous. S’il avait fallu le faire, nous l’aurions bien entendu fait, mais notre focus était ailleurs : préparer le 26 juin.
Il réagit aux trois points de pénalités écopés par le BO pour la saison 2025 / 2026. Extrait:
Oui, c’est un fait et c’est un handicap. Quand on voit le niveau d’exigence du championnat, trois points, cela pèse lourd. Tout se joue souvent à un, deux ou trois points, on l’a vu dans la saison que l’on vient de vivre. Mais nous nous sommes promis de ne pas nous en servir d’excuses. Nous le savons, nous vivons avec, mais nous devons construire pour rattraper ce retard. Si nous faisons le travail, nous rattraperons ces trois points. C’est simple.
Pour l’heure, le BO ne veut pas se fixer d’objectif précis. Extrait:
Oui : gagner plus de matchs que l’an passé. Le moment où l’on parle d’une place précise, c’est un peu plus tard. Nous ne donnons pas encore d’objectif, mais nous voulons que les gens sachent que nous sommes des compétiteurs… Être humble ne veut pas dire manquer d’ambition. Ce que je veux, c’est que nous entrions dans chaque match avec une mentalité de gagneurs. L’année dernière, nous avons bien démarré mais nous avons manqué de régularité. Là, je veux que nous soyons constants dans la performance durant la saison entière.
Concernant le recrutement, il regrette l’absence d’un gros porteur de balle. Extrait:
Oui, aujourd’hui, clairement, il nous manque au moins un porteur de balle. Nous avons perdu Nafi Ma’afu, parti à Montauban. Mais ce n’est pas grave, nous allons trouver des solutions : jouer différemment, miser sur l’évitement, la vitesse. Nous avons des joueurs plus puissants en deuxième ligne comme Johnny Dyer, Piula Faasalele, Ellande Sanderson, Aston Fortuin, Heath Backhouse, ou des piliers comme Quentin Samaran et Hugo Pirlet. Puis derrière, nous manquions de densité l’an dernier. Cette saison, Dorian Laborde va nous apporter beaucoup dans ce secteur. Et Yann David également. Il a eu quelques pépins physiques l’année passée, mais cette année, il revient en très grande forme. Tous les deux seront nos porteurs de balle derrière.
Questionné sur les matches amicaux à venir contre Dax et Bayonne, il se confie. Extrait:
Dax, c’est la continuité et la fin de la préparation physique, l’occasion de revoir nos supporters, et de donner du temps de jeu à tout le monde. Nous jouerons en trois tiers (30-30-20 minutes), personne ne fera plus de 40 minutes. Là, ils viennent de faire sept semaines très intenses. Le premier match est vraiment pour nous l’occasion de basculer sur la compétition.
Bayonne, c’est autre chose. Nous voulons de la combativité, de la solidarité, parce qu’en face, c’est un adversaire de Top 14, bien supérieur à nous, en termes de vitesse et de puissance physique. Mais justement, c’est ce que je voulais. Je voulais comme l’an dernier, un test difficile avant de démarrer le match de Béziers qui sera lui-même très très difficile. Donc se mettre dans le dur avant d’affronter Béziers, un match très costaud lui aussi. Plus tu travailles dans le dur, plus ensuite ça devient facile. On va donc être des compétiteurs, affronter les meilleurs. Parce que la saison de Pro D2 est très dure.
