Avec un mercure qui frôle les 40°C et une pelouse synthétique dépassant les 50°C, le CA Brive ajuste sa préparation pour ménager ses joueurs tout en tirant parti des conditions météo.
Mercredi, sur le terrain Jean-Marie-Soubira, le thermomètre affichait 34°C à l’ombre… et plus de 48°C sur la pelouse synthétique. Lundi, la chaleur a poussé le staff à avancer un entraînement intense prévu l’après-midi.
« Dimanche, comme c’était un entraînement à basse intensité, on s’est quand même entraîné l’après-midi même s’il faisait chaud. Sur l’entraînement à haute intensité du lundi, on a avancé en matinée la séance prévue l’après-midi. Ce mercredi, qui est l’entraînement de vitesse, avec des temps de récupération plus longs, on a gardé la séance de l’après-midi », explique Julien Rebeyrol-Brimeur via La Montagne, le directeur de la performance du CAB.
Transformer la chaleur en atout
Pour ce spécialiste, la canicule peut aussi accélérer certaines adaptations physiques :
« On profite de la chaleur pour créer des adaptations un peu plus rapides. L’organisme souffre un peu plus, mais comme on est à basse intensité, cela permet de ne pas trop monter dans les cardios. Sans compter que pas plus tard que vendredi soir, à Biars, contre le Racing 92, on va devoir jouer sous la chaleur. C’est aussi pour ça qu’on n’a pas fait trop souffrir les joueurs cette semaine. »
Hydratation et récupération, les priorités
Face à ces conditions extrêmes, le CAB mise sur trois fondamentaux :
« Ce sont les trois piliers de la récupération » souligne Rebeyrol-Brimeur : sommeil, hydratation et alimentation.
« Pour ce qui est du sommeil, certains ont besoin de cinq heures, d’autres de dix heures. C’est au cas par cas. L’hydratation est par contre de notre responsabilité. Ils ont des boissons énergétiques et isotoniques pendant l’entraînement pour compenser notamment les pertes en sels minéraux. Ils ont aussi de petites collations pendant l’entraînement, avec des fruits frais, pour apporter un peu plus de glucides et d’énergie. »
