Sous un soleil écrasant, l’Union Bordeaux-Bègles affine sa préparation estivale à Faro, au sud du Portugal, profitant d’installations haut de gamme et de conditions météorologiques éprouvantes.
Après cinq semaines de coupure, les récents vainqueurs de la Coupe des champions ont choisi l’Algarve pour un stage à huis clos, loin des regards, mais pas de la chaleur.
« Les installations sont tops… Nous faisons tout à pied et c’est tellement sympa que nous ne sommes toujours pas sortis du centre d’entraînement », s’amuse Christophe Laussucq, co-entraîneur de l’UBB depuis 2023, via le journal L’équipe.
Deux terrains, deux salles de musculation, une cantine et des villas regroupées autour d’une piscine composent ce cocon sportif.
Le préparateur physique Thibault Giroud, artisan de ce choix, assume pleinement l’option chaleur : « Il fait 38-39 degrés en ressenti ».
Loin des stages en altitude de Loudenvielle, l’UBB a opté pour un environnement différent, adapté à une présaison raccourcie.
Thibault Giroud explique pourquoi. Extrait:
“Les années passées, le stage en altitude dépendait du format de présaison. Là, c’est un développement différent. L’année dernière, on savait que la saison allait être longue, que nous allions donner beaucoup de vacances aux joueurs et qu’il faudrait ensuite compresser notre présaison.”
Après leur finale de Top 14 perdue face à Toulouse le 28 juin, les Bordelais n’ont qu’un mois pour retrouver le rythme et intégrer la nouvelle organisation de jeu.
Depuis le 6 août, les séances s’enchaînent de 9h30 à 15h, avec de rares pauses. Les Girondins mixent travail physique et technique, tout en peaufinant leurs repères collectifs. Tous les joueurs valides sont présents, sauf Ben Tameifuna, retenu avec les Tonga, et Jean-Luc du Preez, appelé par les Springboks pour le Rugby Championship.
Responsable du secteur défensif, Christophe Laussucq a réuni ses neuf leaders de jeu pour réfléchir aux ajustements nécessaires :
« Notre boulot, c’est de réfléchir à ce qui peut être amélioré, sans pour autant révolutionner ce qui a fonctionné. Et ça passe par un dialogue avec les joueurs. Ne pas évoluer, c’est régresser », souligne-t-il.
Une philosophie que l’UBB entend bien appliquer… même sous 40 degrés.
