Arrivé à Sapiac, Valentin Simutoga s’apprête à écrire une nouvelle page de sa carrière.
À 22 ans, le pilier gauche a choisi Montauban pour franchir un cap, avec l’envie claire de s’imposer dans l’élite.
Un choix guidé par la confiance familiale
Son frère Michaël, pilier droit à Colomiers, confie avec amusement via Midi Olympique :
« C’est tout l’inverse de moi. Il a toujours besoin de bouger et d’être entouré. Il s’ennuie assez vite. » C’est d’ailleurs en partie pour se rapprocher de lui que Valentin a opté pour l’USM. Mais pas seulement.
« Quand j’ai su que Montauban s’intéressait à moi je me suis dit que ça pouvait être bien », raconte-t-il.
Avant de signer, le joueur s’est appuyé sur l’expérience de son frère : « J’ai demandé conseil à mon frère parce qu’il a connu Sébastien Tillous-Borde à Bourgoin. Il m’a dit beaucoup de bien de lui et ça m’a décidé. »
Après deux saisons à Grenoble, suivies d’un passage plus compliqué avec Lyon, Simutoga veut se relancer.
« Je suis très content que Montauban soit monté en Top 14 », affirme-t-il, déterminé à se battre pour sa place : « Maintenant j’ai juste à travailler pour me faire une place. J’espère pouvoir apporter mon énergie à l’équipe. Acquérir de l’expérience c’est ma priorité et puis, être considéré, avoir du temps de jeu, me sentir bien ! J’ai envie de prouver que j’ai les épaules. »
Un destin façonné par le rugby
Chez les Simutoga, le ballon ovale est presque une évidence. « Le rugby ce n’était pas obligatoire mais… Disons que c’était naturel », confie Valentin, originaire de Wallis et Futuna. « J’ai suivi mon frère, mais aussi une famille de rugby. Mes cousins jouent aussi. Mon père a fait du rugby avant de devenir militaire. »
Nourri par cet héritage, le pilier vit ce passage à l’USM comme une opportunité majeure. Son frère conclut avec un sourire : « Un conseil ? Profiter à fond et garder le cap, quoi qu’il arrive. »
