Le Racing 92 a dû réagir dans l’urgence pour renforcer son poste d’ouvreur.
Après les départs conjugués d’Owen Farrell et de Dan Lancaster, seul Antoine Gibert restait en place.
Patrice Collazo, à la recherche d’une solution, avait bien anticipé avec l’arrivée de l’Argentin Geronimo Prisciantelli, recruté à Trévise.
Mais le technicien francilien raconte avec humour via Midi Olympique :
« Mais il a fallu qu’on le recrute pour qu’il soit sélectionné avec les Pumas pour le Rugby Championship ».
Résultat : le futur international ne rejoindra l’équipe qu’en octobre.
Face à cette situation, les dirigeants ont accéléré un autre dossier : celui d’Ugo Seunes.
« On suivait Ugo depuis déjà un petit moment. Mais on voulait le laisser encore un an à Aurillac. Seulement, il a fallu se retourner rapidement », confie Collazo.
Un profil atypique qui séduit
Ce qui a frappé le staff, ce sont surtout ses premiers échanges avec le joueur. « C’est le genre de joueur qui est différent », assure Collazo.
Lors d’une visio avec Frédéric Michalak, Seunes a surpris son interlocuteur par une référence inattendue : « Tu sais, moi, je suis jeune, je ne t’ai pas connu, mais ma référence rugbystique, c’est Christophe Deylaud ». Un hommage qui n’a pas laissé insensible l’ancien demi d’ouverture. « L’œil de Fred s’est mis à pétiller », raconte Collazo.
Des racines communes
Formé à Blagnac, où Christophe Deylaud a marqué de son empreinte, Ugo Seunes a bénéficié d’un lien indirect avec Michalak, autrefois actionnaire du club. De quoi renforcer un peu plus la conviction du Racing.
Brillant la saison dernière avec Aurillac, le jeune ouvreur arrive à Paris-La Défense Arena avec l’opportunité de s’imposer rapidement. Et il pourrait bien être l’une des révélations de ce début de saison en Top 14.
