Le Biarritz Olympique, sauvé in extremis du naufrage financier cet été, est désormais porté par les ambitions de son nouveau propriétaire, Pierre-Édouard Stérin.
L’homme d’affaires, classé 81e fortune française avec une estimation de 1,6 milliard d’euros selon Challenges, a racheté les parts de Shaun Hegarty, propriétaire éphémère du club depuis avril 2024.
Un changement d’actionnaire qui permet au BOPB de continuer à exister en Pro D2… et d’imaginer beaucoup plus grand comme le confirme Midi Olympique.
Dès son arrivée, le milliardaire a multiplié les rendez-vous à Aguiléra avec la nouvelle direction. L’objectif ? Tracer les grandes lignes d’un projet de relance sportive et économique à long terme.
Stérin n’a pas tardé à afficher ses ambitions publiquement. Sur son compte LinkedIn, il a diffusé un message accompagné d’un photomontage d’un joueur biarrot soulevant le Bouclier de Brennus : « Et si vous deveniez l’un des artisans du retour d’un mythe ? Le Biarritz Olympique Pays Basque prépare son plan Brennus 2032 ».
Un projet qui ne s’arrête pas aux simples slogans. Stérin a également émis le souhait de se rapprocher du meilleur joueur du monde, Antoine Dupont, pour en faire la tête d’affiche du projet basque.
Brennus 2032 : rêve impossible ou pari audacieux ?
L’annonce a fait sourire certains observateurs. Le BOPB, qui se bat pour sa survie en Pro D2 depuis plusieurs saisons, peut-il vraiment viser un Bouclier de Brennus dans moins de dix ans ? Tout dépendra de la solidité du projet. Les exemples récents du Stade Rochelais ou de l’UBB montrent qu’avec une vision, de l’argent et du temps, les métamorphoses sont possibles.
Si l’idée de voir Biarritz décrocher un titre de champion de France en 2032 peut paraître utopique aujourd’hui, elle n’est pas totalement farfelue. Avec des moyens financiers solides, un projet structuré et une identité forte, le club basque pourrait redevenir une place forte du rugby français.
Mais la route est longue : il faudra d’abord s’installer durablement dans l’élite avant d’espérer toucher le sommet et titiller les mastodontes du Top 14, à savoir le Stade-Toulousain, l’Union Bordeaux-Bègles ou encore le Rugby Club Toulonnais.







