Le talonneur international Français Gaëtan Barlot a quitté le Castres Olympique, cet été, afin de rejoindre l’Union Bordeaux-Bègles.
Interrogé via Midi Olympique ce mercredi, le talonneur a raconté son intégration au sein de sa nouvelle équipe.
Il explique que tout s’est très bien passé pour lui. Extrait:
Elle s’est très bien passée. Le fait de partir directement en stage a été un vrai plus pour passer cinq jours non-stop avec les gars. C’est idéal pour faire connaissance et s’intégrer. C’est plus facile en stage qu’en soirée ici après les matchs , où chacun a sa vie de famille. Là-bas, on prend vraiment le temps d’échanger. C’était parfait pour commencer. Le stage m’a aussi permis de plonger directement dans le nouveau style de jeu de Bordeaux, que je suis en train d’assimiler.
Il ne cache pas que les vacances ont été courtes avec la Tournée des Bleus en Nouvelle-Zélande. Extrait:
C’est le jeu. Oui, c’était un peu court, mais j’ai hâte de reprendre avec Bordeaux. Le championnat arrive vite, et si je veux postuler dès la première journée, je n’ai pas le choix. Le stage arrivait trois semaines après mes vacances, donc c’était important pour moi d’y participer pour m’intégrer rapidement.
Il n’est pas surpris : l’UBB est bel et bien un grand club d’après ses premières constatations. Extrait:
Je voyais Bordeaux comme un grand club, et c’en est un. Je comprends mieux pourquoi maintenant. Tout est pensé dans le détail pour optimiser la performance des joueurs. On est vraiment dans un cocon ici, tout est mis en place pour qu’on soit dans les meilleures conditions possibles. J’ai énormément de respect pour Castres, mais c’est vrai qu’il y a une différence de moyens.
Dans la foulée, il explique sa décision de quitter Castres pour l’UBB. Extrait:
Oui, j’avais envie de me mettre en danger et de viser des titres. À Castres, on ne joue pas des titres chaque saison. Ici, c’est le cas. Ce nouveau défi m’a tout de suite attiré. Il y a une grosse concurrence à mon poste, mais c’est aussi ce qui peut m’ouvrir à nouveau les portes de l’équipe de France. À 28 ans, c’est un tournant dans ma carrière. C’est un risque, mais si je veux aller plus haut, je devais le prendre maintenant.







