À seulement 20 ans, Ugo Pacome est déjà présenté comme l’un des arrières les plus prometteurs de sa génération.
Formé à Colomiers, le jeune joueur a choisi de franchir un nouveau cap dans sa carrière en rejoignant le Stade Rochelais, avec lequel il a signé un contrat de deux saisons.
Enfant de Colomiers, il a grandi ballon en main, progressant dans toutes les catégories du club haut-garonnais avant de se révéler au plus haut niveau. Cet été, il a pris une décision forte : quitter sa terre natale pour rejoindre les rangs des Jaune et Noir, doubles champions d’Europe et désormais habitués au sommet du Top 14.
Pour La Rochelle, cette arrivée s’inscrit dans une stratégie tournée vers l’avenir. Avec Nolann Le Garrec et Davit Niniashvili, déjà venus renforcer la ligne de trois-quarts, Pacome apporte un profil supplémentaire dans un secteur où la concurrence est élevée, mais où le potentiel offensif ne cesse de grandir.
Désormais lancé dans le grand bain, le jeune arrière aura l’occasion de faire ses preuves face à l’élite. Une opportunité qu’il compte saisir.
Interrogé via France 3, le jeune joueur Rochelais a raconté son intégration. Extrait:
L’intégration s’est faite facilement, que ce soit avec le staff ou les joueurs. Quand je suis arrivé, j’avais l’impression de faire déjà partie de l’équipe. On se taquine, on se chambre entre nous. Ils m’ont directement inclus dedans, à aucun moment je me suis senti exclu. Je me suis senti intégré dès le début.
Il explique ce qui change entre Colomiers et La Rochelle. Extrait:
Colomiers, ça reste dans mon cœur, j’aime Colomiers. Mais ici, c’est quand même plus professionnel. Les infrastructures sont énormes, les joueurs sont des joueurs de classe mondiale… Ça va plus vite, ça tape plus fort. Les entraînements sont plus durs. Quand je suis arrivé, je ne voulais pas me laisser une sorte de délai pour m’acclimater. Maintenant, je me sens bien et j’ai pris le rythme.
Durant la préparation, ils nous ont fait du jeu sans ballon pendant trois semaines… ça marque bien. J’ai souffert comme jamais, j’avais peur de souffrir en sachant que je venais de Colomiers, mais on souffrait tous. Tout le monde à la fin de l’entraînement n’en pouvait plus.
Dans la foulée, il explique sa décision de signer à La Rochelle. Extrait:
Ce qui est important pour moi, c’est de jouer. L’importance de la famille, de la proximité entre joueurs, staff et public l’est tout autant. La Rochelle est un des meilleurs clubs pour cela. Quand je suis venu à la rencontre des coachs, j’ai senti une bonne énergie, une équipe dynamique et qui avait envie de jouer au rugby.
Quand j’ai découvert l’effectif, la plupart sont également amis en dehors et sur les terrains. Et au niveau de l’engouement, je pense qu’il n’y a pas mieux en France.
J’ai beaucoup hésité parce que je ne voulais pas griller les étapes, je voulais d’abord faire une vraie saison en Pro D2. Quand j’ai fait ce choix, ce n’était que la mi-saison, au final tout s’est bien passé, j’ai réussi à faire toute une saison complète en Pro D2, ça m’a un peu rassuré sur ce choix. Est-ce que je suis prêt ou pas ? Je ne sais pas, on verra, en tout cas, je vais tout faire pour l’être !
Il a hâte d’apprendre. Extrait:
“Franchement, j’aimerais beaucoup apprendre d’eux – Dillyn Leyds et Davit Niniashvili – me servir de tout ce qu’ils font, de tout ce qu’ils vont me dire et en apprendre le plus possible. Je suis encore jeune, en tout cas plus jeune qu’eux, j’ai l’envie et je vais faire de mon mieux pour atteindre leur niveau !”
