Quelques jours seulement après avoir quitté le 13h de TF1, Isabelle Ithurburu replonge déjà dans le rugby.
La journaliste animera le magazine autour des rencontres du XV de France féminin lors de la Coupe du monde en Angleterre, dont les plus grandes affiches seront diffusées sur TF1.
« C’est génial d’avoir toutes les grandes rencontres en exclusivité »
La Paloise savoure cette nouvelle aventure.
Elle s’est longuement confiée via Midi Olympique :
« Pour moi, c’est un petit bonus, mais le plus important, c’est que nous aurons sur TF1 toutes les plus grandes rencontres des Bleues. Déjà, rien que ça, c’est génial. L’idée, c’est aussi de mettre en avant le sport féminin, en l’occurrence le rugby. »
Contrairement à la Coupe du monde masculine en 2023, où elle était en plateau, elle se réjouit d’être cette fois en bord de terrain : « J’avais été un peu frustrée. Donc là, je suis vraiment contente. »
Un parfum de fraîcheur
L’ancienne figure de Canal+ note une atmosphère particulière autour du rugby féminin :
« Je trouve qu’il y a quand même un parfum différent chez les filles, un parfum que l’on pouvait trouver au début des années 2000 chez les garçons. Clairement, le rugby féminin est au début de sa professionnalisation. Il y a une forme de fraîcheur. »
Elle ne cache pas non plus la mission qui l’anime :
« L’objectif, c’est que cette compétition soit vue par le plus grand nombre. Quand TF1 retransmet ces équipes, ça contribue forcément au développement du sport féminin. En rugby, c’est surtout vrai pour le XV. J’ai le sentiment que la médiatisation du rugby féminin passait jusque-là par le rugby à 7. Pour moi, c’est essentiel quand on connaît l’économie du sport féminin et plus particulièrement du rugby. Et à TF1, on est assez fiers de pouvoir contribuer à cet essor. »
Un pari médiatique assumé
Isabelle Ithurburu insiste :
« Mais on sait aussi que l’audience ne sera probablement pas celle que l’on peut faire sur une coupe du monde de rugby masculin. Ce n’est pas forcément un échange gagnant-gagnant. Mais TF1 se lance quand même avec beaucoup de moyens parce que le rugby féminin en a besoin. Les filles de l’équipe de France aussi. » La chaîne mise sur des matchs en prime time, avec un dispositif proche de celui mis en place pour les garçons.
Pour la journaliste, l’essentiel sera de raconter des histoires accessibles au grand public :
« Si moi, je ne connais pas toutes les joueuses, le plus grand nombre ne les connaît pas non plus. C’est à nous de raconter les histoires de telle ou telle manière pour qu’on s’y attache, jusqu’à donner envie de regarder le match suivant. »
L’ambiance anglaise comme catalyseur
Elle croit à un succès populaire :
« D’abord, en Angleterre, les stades vont être pleins. L’ambiance sera folle, j’en suis sûre. Et puis, l’équipe de France est quatrième mondiale. On sent qu’elle n’est pas loin de bousculer la hiérarchie. »
Pour conclure, Isabelle Ithurburu livre son approche avec simplicité :
« Pour nous, c’est un événement majeur, cette diffusion du Mondial féminin. On ne fera pas de palettes techniques mais on veut vivre et partager une émotion avec le plus grand nombre de Français possibles. »
