Les Springboks ont relevé la tête au Cap, samedi 23 août, en battant l’Australie (30-22) lors de la deuxième journée du Rugby Championship, une semaine après une défaite surprenante à Johannesburg (38-22 après avoir mené 22-0).
Si la victoire n’a pas été de tout repos, un homme a particulièrement marqué la rencontre : Eben Etzebeth.
Le deuxième-ligne de 33 ans, entré en jeu à la 45e minute, a changé le visage de son équipe. Puissant dans les collisions, dominateur dans les zones de contact et décisif avec un essai inscrit en fin de match, il a rappelé pourquoi il est considéré comme l’un des meilleurs avants du monde.
Son impact a été tel que certains observateurs ont suggéré d’en faire une “arme fatale” en seconde mi-temps, le positionnant ainsi régulièrement sur le banc des remplaçants.
Une idée balayée par le sélectionneur Rassie Erasmus :
« Eben est probablement l’un des gars les plus ‘fit’ de l’équipe, il peut tenir 80 minutes à un rythme élevé. Ce qu’il apporte dans les alignements et la pression qu’il met sur le demi de mêlée adverse quand il y a du jeu au pied, vous perdez tout cela s’il n’est pas là dès le coup d’envoi. Et je pense qu’il serait très mécontent s’il entendait qu’on veut le faire commencer sur le banc », a ajouté le sélectionneur, sourire en coin.
Erasmus a également salué l’apport des autres remplaçants. « Ils n’ont pas seulement amené de la force, mais aussi des têtes froides au bon moment », a-t-il souligné à propos de Lood de Jager, Ruan Nortje et Marco van Staden.
Pour autant, la rencontre a montré des fragilités. Après avoir mené 20-7, les Boks ont vu les Wallabies revenir à un point avant que les coups de pied manqués de James O’Connor ne scellent le score.
Erasmus le reconnaît :
« Trouver la bonne formule est compliqué, mais un joueur comme Eben est trop précieux pour ne pas être sur le terrain dès le coup d’envoi. »
