En déplacement dans le Gers ce vendredi 22 août, à l’occasion du match amical entre Montpellier et la Section Paloise, Mohed Altrad a foulé pour la première fois le sol auscitain.
Comme l’explique Midi Libre, le président du MHR, arrivé en jet privé, a été accueilli par une délégation du RC Auch emmenée par Sébastien Joya, coprésident du club.
Pour l’homme d’affaires, cette visite a surtout réveillé le souvenir d’une figure emblématique du rugby tricolore : Jacques-Fouroux, dont le stade d’Auch porte désormais le nom.
Il s’est confié via Midi Libre :
« Je me souviens l’avoir rencontré deux fois. Je garde un bon souvenir des échanges avec lui, un homme amical et chaleureux, qui m’a laissé un excellent souvenir, bien avant que je ne sois impliqué dans le rugby. Il m’a impressionné par son talent. C’était un grand bonhomme malgré sa taille, une figure très connue et reconnue. »
Le RC Auch, creuset du rugby français
Au-delà de l’émotion, Mohed Altrad a également salué le rôle fondateur du club gersois dans le rugby hexagonal.
« Je découvre aussi l’histoire d’un club qui galère, car je sais qu’à une époque pas si lointaine, Auch a connu le haut niveau. Aujourd’hui, dans des villes de cette taille, il est compliqué de maintenir un tel niveau, notamment pour des raisons financières.
De grands noms sont sortis d’ici, et c’est une richesse. Quelque part, c’est la nôtre. Montpellier n’est pas forcément dans ce cadre, nous avons les moyens mais pas le public. Il faudrait amener cet état d’esprit chez nous. »
Un hommage fort, venu d’un président habitué aux fastes du Top 14, mais qui a tenu à rappeler que l’âme du rugby français s’est souvent forgée dans des clubs de tradition comme celui d’Auch.
