USAP a subi un coup d’arrêt face à Montpellier (24‑34), hier soir, lors d’un match de préparation au Top 14. Après l’éclat contre Toulon (50‑19), ce revers met en lumière des faiblesses préoccupantes, notamment en mêlée et en discipline, à quatre jours de l’ouverture du championnat contre Bayonne, samedi 6 septembre à 15h.
« C’est bien que ça nous arrive maintenant, ça va nous remettre la tête à l’endroit pour la reprise du championnat. » Ces mots d’Adrien Warion, rapportés par La Dépêche, cherchent à relativiser mais aussi à tirer des enseignements après une prestation en deçà des attentes.
Il y a une semaine, les “sang et or” avaient semblé intouchables face à Toulon, en scorant de nombreux essais et en dominant la conquête. Contre Montpellier, qui présentait un effectif presque complet, la réalité a été tout autre et plus rude.
L’entraîneur David Marty a pointé un manque d’engagement : « Quand tu ne mets pas les ingrédients, ça devient vite compliqué dans tout. Tu te dois d’aborder tous les matches comme des morts de faim, et on ne l’a pas fait. Il faut que l’on grandisse là-dessus. Nous sommes déçus de l’attitude. » Il a toutefois nuancé son propos : « On n’était pas champions du monde après Toulon, et on n’est pas devenus nuls après ce match. Mais il faut s’en servir pour la semaine prochaine. »
La discipline a plombé les Catalans : plus de vingt pénalités concédées et huit mêlées sanctionnées. L’USAP a été dominée dans un secteur où elle souffre rarement autant. Si la responsabilité reste collective, certains avants ont particulièrement souffert — Kieran Brookes (également sanctionné d’un carton jaune), Nemo Roelofse ou Pietro Ceccarelli ont été malmenés par Enzo Forletta, Nika Abuladze et Baptiste Erdocio. Warion le constate sans détour : « Ils ont vu qu’on avait des faiblesses, ils se sont engouffrés dedans. C’est à nous de corriger ça. Mais, déjà, il y a un principe que l’on doit avoir : c’est qu’il faut gagner l’impact et imposer à l’adversaire quelque chose. On ne l’a pas fait. »
Pour Franck Azéma et son staff, ce match fournit des repères précis pour corriger le tir et construire le meilleur XV possible. Il reste une semaine pour affiner le 23 et aborder le lancement du Top 14 à Aimé‑Giral dans de meilleures conditions, après ces deux amicaux aux impressions contrastées.







