La Section Paloise s’est incliné contre le Stade Rochelais, jeudi soir, à l’occasion d’un match amical de présaison.
Les Béarnais ont connu une présaison délicate avec deux lourdes défaites concédées contre Montpellier et La Rochelle.
Le manager Sébastien Piqueronies n’a pas caché sa colère et sa frustration via Sud-Ouest. Extrait:
Il y a une partie de moi qui est un peu en colère parce qu’on prend des points sur des points sur des choses qui ne nécessitent pas forcément de précision ou d’organisation. Avant d’aller à Castres, on est avertis que ce Top 14 nécessite de la dureté. Par moments on n’a pas du tout été précis, voire ridicules.
Face à Montpellier, je ne nous ai pas trouvés tendres. Mais ce sont des moments de préparation. Tu éprouves tes hommes, ils s’entraînent beaucoup. Aujourd’hui, ils ont bien encaissé la charge physique. Tout le monde finit sans pépin. La ligne de départ, c’est samedi prochain.
On a joué beaucoup d’affrontements après des ballons lents. Des joueurs se sont consommés au sol pour plein de raisons. La première, c’est notre touche. C’est un rugby sous pression avec des ballons très lents, et avec une difficulté stratégique à lancer le jeu. Je pense que ce sera réglé samedi. Au fond de moi, je le sais, je ne peux pas le crier tout fort, mais on travaillait d’autres choses aujourd’hui. C’est une bonne piqûre de rappel.
Il espère réellement que son équipe sera prête samedi, pour le début du Top 14. Extrait:
Samedi, à Castres, j’espère que mes hommes seront au rendez-vous de ce combat. Sur les deux week-ends passés, mes 31 bonhommes n’étaient pas à la hauteur de ce combat en même temps. Il faut que les 15 mecs soient durs et raides en même temps. C’est bien de prendre des tartes dans la gueule pour se préparer, le Top 14 est impitoyable. Si tu n’es pas dur, précis, tu te fais humilier.
S’il affirme être toujours sur le qui-vive, il indique être confiant pour la suite. Extrait:
Être manager de Top 14, c’est être toujours sur le qui-vive. Je le serai tout le temps. Mais je suis plutôt très confiant et rempli d’énergie vu le travail conséquent qu’on a fait. Et comme tout travail, il est payé à un moment donné. Mais ce n’est pas le moment de l’évaluer.
