Le jeune trois-quarts centre anglais Lennox Anyanwu fait son entrée dans le Top 14.
Engagé cet été par Montpellier, le joueur de 24 ans rejoint le club héraultais en provenance des Harlequins.
Après une saison très limitée en temps de jeu avec son ancien club, où il a souvent été mis de côté, Anyanwu cherche désormais à relancer sa carrière.
Dans un entretien accordé à Midi Libre, il confie avoir traversé une période particulièrement difficile, trouvant refuge dans la foi. Il déclare ainsi :
« C’était un vrai combat. C’était très dur mais j’ai passé beaucoup de temps à l’église, à lire la Bible pour me calmer. Parce que j’avais tellement envie de jouer, c’était très très difficile. »
Aujourd’hui, il se dit très enthousiaste à l’idée d’évoluer dans ce championnat réputé comme le meilleur au monde, un rêve qui ne s’est pas fait sans sacrifices personnels. Il explique :
« Je suis très excité de jouer en Top 14. Mais il a fallu que je laisse ma mère et mon frère à Londres, je suis très proche d’eux. Mais c’est quelque chose pour lequel j’ai prié, venir jouer dans le meilleur championnat avec les meilleurs joueurs et contre les meilleurs joueurs. Et j’ai été exaucé. »
Polyvalent, capable de jouer aussi bien au poste de numéro 12 qu’au 13, Anyanwu a aussi bénéficié du soutien de son compatriote Billy Vunipola avant son arrivée à Montpellier. À ce sujet, il relate :
« Il m’a écrit avant que je signe ici pour me dire du bien de Montpellier et du club. C’est un gros changement, ça m’a rassuré. Il m’a dit que le club était sur une bonne voie, ça m’a motivé. Et puis jouer avec lui rend les choses plus faciles sur le terrain, c’est un leader par l’exemple. »
Aujourd’hui bien intégré, il se sent épanoui au sein du MHR et veut montrer tout son potentiel. Il confie :
« Je suis très heureux. On est tous très heureux. Je pense que c’est important de créer une dynamique. Le Top 14, est un championnat dur. Et aujourd’hui, Perpignan a bien joué. Le match s’est joué jusqu’à la 80e minute. C’était donc important de venir ici, de mettre en place notre plan de jeu et de commencer à préparer le gros match de la semaine prochaine.
Personnellement je me sens très bien. Tout le monde m’a très bien accueilli. Les joueurs me parlent en français. Ils m’aident à pratiquer mon français tout le temps. Et il y a beaucoup de gars qui ont fait de grandes choses pour le club. C’est vraiment bien, il y a un bon environnement et une bonne culture. Donc j’en profite. »







