
Originaire de Tbilissi, Davit Niniashvili a d’abord expérimenté plusieurs sports populaires en Géorgie tels que la lutte, le judo, le football ou encore le basket-ball.
Cependant, c’est le rugby, qu’il considérait comme une combinaison de toutes ces disciplines, qui a rapidement attiré son attention.
S’inspirant notamment d’arrières issus de l’hémisphère Sud comme Israel Folau, Israel Dagg ou Ben Smith, il passait de nombreuses heures à regarder le Super Rugby bien avant de s’intéresser au championnat français.
« C’est quand j’ai décidé de devenir professionnel que j’ai commencé à suivre le Championnat français, et même la NRL », confie-t-il dans un entretien accordé à L’Équipe. « À la maison, l’ordinateur ne quittait jamais ses mains, quitte à sacrifier son matériel : « Je regardais tout le temps du rugby sur l’ordinateur, même si je devais parfois chercher longtemps le bon site de retransmission et accepter d’avoir la bécane infestée de virus ! (Rires.) Si vous interrogiez ma mère, elle vous dirait que je dormais même avec un ballon de rugby. » »
Après une formation intensive pendant douze ans au Khvamli Rugby, club implanté dans la capitale géorgienne, Niniashvili s’est lancé dans une aventure outre-Atlantique.
Soutenu par son oncle et un agent, il a envoyé plusieurs vidéos de ses performances à des clubs français. Cependant, au départ, cette initiative ne le motivait pas vraiment :
« J’ai dit que ça n’allait pas être possible, parce que personne ne s’intéresserait à un arrière géorgien dans le Championnat français. Là-bas, tout le monde pense qu’il n’y a que des piliers ou des talonneurs en Géorgie ! »
Pourtant, le LOU a cru en lui, lui offrant sa chance en Top 14.
Aujourd’hui évoluant sous les couleurs de La Rochelle, un club reconnu pour ses ambitions, Niniashvili affiche ses objectifs avec détermination :
« C’était mon rêve d’évoluer en France, et aujourd’hui, je suis dans mon rêve. »







