Selon une information relayée par L’Équipe, Mohamed Haouas, pilier du Montpellier Hérault Rugby, pourra se défaire de son bracelet électronique dès le 13 ou 14 septembre prochain. Cette libération anticipée fait suite à une réduction de peine, bien que le joueur reste concerné par une autre procédure judiciaire en cours.
Une grâce judiciaire saluée
Condamné le 27 février à trois mois de prison ferme ainsi qu’à une suspension de permis de six mois pour conduite en état d’ivresse avec un taux de 1,8 g/l, Mohamed Haouas a débuté son incarcération sous bracelet électronique le 3 juillet.
Initialement prévu jusqu’au 3 octobre, le port du bracelet électronique s’achèvera finalement à la mi-septembre, grâce à une remise de peine de vingt jours accordée par la magistrate en charge du dossier.
Me Gallix, avocat du joueur, s’est réjoui de cette évolution. Extrait :
« Il a pratiquement exécuté toutes les sanctions émises contre lui et il va se sentir plus libéré. C’est une très bonne chose d’autant que M. Haouas s’est remis sur le droit chemin sportivement avec une bonne fin de saison (2024-2025) et une préparation prometteuse. »
Un litige judiciaire toujours en suspens
Cependant, si le port du bracelet touche à sa fin, le dossier judiciaire de Mohamed Haouas n’est pas clos. En effet, son avocat a formé appel en 2023 d’une condamnation à dix-huit mois de prison, dont neuf ferme, pour des faits de violences aggravées remontant à 2014.
Si l’appel est retiré, Haouas serait tenu de purger la peine prononcée initialement, probablement sous une forme aménagée, comme un nouveau bracelet électronique. Dans le cas contraire, un nouveau procès devra se tenir, avec une décision qui pourrait confirmer, alléger ou aggraver la sanction.
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