
Depuis une décennie, un groupe de joueurs symbolise l’identité du LOU. Baptiste Couilloud, Félix Lambey, Dylan Cretin, Thibaut Regard, Hamza Kaabèche, et Léo Berdeu, introduits très tôt par Pierre Mignoni, représentent désormais la colonne vertébrale du club lyonnais.
Chacun d’eux a dépassé la barre des 100 rencontres sous les couleurs rouges et noires et s’apprête à entamer sa dixième saison consécutive en Top 14, avec une volonté claire : inscrire leur nom dans les annales du LOU.
« Marquer l’histoire du club »
À la tête de ce groupe historique, le capitaine Baptiste Couilloud ne cache pas l’ambition collective :
« On sait que l’horloge tourne et qu’on a besoin de se payer dans les prochaines années. Marquer l’histoire du club qui nous a formés, construits, anime notre quotidien depuis dix ans. Et ça passe par le gain d’un titre. »
Si la victoire en Challenge Cup en 2022 a suscité un grand élan, elle ne suffit pas à combler toutes leurs attentes. Le fameux Bouclier de Brennus, à ramener dans la région lyonnaise, est désormais une idée bien ancrée dans leurs esprits.
« Le club fait tout ce qu’il faut pour qu’on atteigne cet objectif, insiste Félix Lambey dans Le Progrès. On a un bel effectif. Après, de là à dire aujourd’hui qu’on est armés dès cette saison pour gagner le titre, je ne vais pas m’avancer jusque-là. En tout cas, on a un groupe de joueurs prêts, je l’espère, à rivaliser avec les meilleurs et à aller déjà chercher un Top 6. »
Une continuité précieuse
Le LOU peut s’appuyer sur une rare stabilité tant au niveau du staff que du groupe, renforcé cet été par des recrues choisies avec soin. « Ça compte énormément de ne pas avoir besoin de tout reprendre à zéro et d’avoir pu réaliser une préparation sereine », confie Baptiste Couilloud.
Dylan Cretin évoque la nécessité de franchir un nouveau palier :
« C’est important d’installer un projet pérenne. Maintenant, il faut qu’on appuie sur l’accélérateur pour passer à la vitesse supérieure. Même si un titre ne reflète pas toujours le niveau d’une équipe, comme peut en témoigner le Leinster qui n’a gagné pas grand-chose ces dernières années malgré sa domination, on doit viser l’excellence. »
Rattraper les grands favoris
Le championnat devient chaque année plus relevé, et les Lyonnais en sont pleinement conscients. « Il faut admettre que le niveau du championnat est bien plus élevé, constate Félix Lambey. À l’époque, on arrivait à rivaliser avec Bordeaux et La Rochelle. Aujourd’hui, ces équipes ont un coup d’avance sur nous. Mais on a encore les moyens de raccrocher le wagon de tête. »
Baptiste Couilloud partage ce constat : « Il ne faudrait pas que le train passe et qu’on puisse nourrir des regrets à la fin de notre carrière. »
Une relève qui grandit
Alors que ce groupe historique atteint sa maturité, une nouvelle génération commence à s’imposer. « Mickaël (Guillard), Théo (William), Ethan (Dumortier) ont déjà pris beaucoup de place dans le groupe. D’autres (Deliance, Baret) pointent le bout du nez. Je suis persuadé qu’ils vont nous aider à franchir un cap », conclut Couilloud.
Entre expérience confirmée, stabilité et jeunes prometteurs, le LOU avance avec un objectif clair : rejoindre les meilleurs et décrocher enfin son premier Bouclier de Brennus.
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