
Après un prêt de deux saisons à Provence Rugby, le pilier du Stade Toulousain Paul Mallez a su capitaliser sur cette expérience en Pro D2.
Fort de trois sélections obtenues cet été lors des matches contre la Nouvelle-Zélande, il revient au sein du club toulousain avec pour objectif principal d’augmenter son temps de jeu et de continuer à évoluer.
Intégré au club depuis 2019, Paul affirme s’être rapidement adapté à nouveau à son environnement.
Il a accepté de s’exprimer à La Dépêche :
« Oui, c’est vrai que ça fait un moment que je suis au Stade, depuis 2019. Je suis parti deux ans mais j’étais revenu deux mois pendant le VI Nations il y a une saison et demi. Donc, franchement je connais tout le monde. Le groupe s’est un peu rajeuni et moi j’ai grandi aussi. C’est cool d’arriver dans cette ambiance de travail et de compétition. Rien n’a changé, tout le monde a la dalle. »
Une étape décisive à Aix-en-Provence
Son séjour à Provence Rugby a constitué une phase-clé dans son parcours :
« C’était une saison où j’ai accumulé beaucoup de temps de jeu, où j’avais un peu endossé ce rôle de numéro 1. Et c’est quelque chose que j’ai apprécié et j’ai pu continuer à m’aguerrir. »
Bien qu’il déplore la défaite en demi-finale, il reste surtout sur des sentiments positifs :
« Oui, quand on fait le bilan, c’est vrai que ce n’est que du positif. C’est vrai que j’aurais préféré avoir le niveau, rester au Stade et ne jamais partir en prêt. Mais je pense que c’était la bonne voie. »
Un conseil pour les jeunes joueurs :
« Oui c’est sûr, je pense que c’est un bon compromis. […] Je le recommande aux joueurs de première ligne et même aux joueurs de devant parce que c’est vrai que les phases de conquête elles sont répétées. Il y en a beaucoup et ça tape fort devant. »
Un but clair : s’imposer sous le maillot rouge et noir
Sa volonté est désormais limpide :
« Je suis encore jeune donc l’ambition, c’est de continuer à progresser physiquement dans mon jeu et avoir le plus de temps de jeu possible. Il n’y a pas de secret. Plus on joue, meilleur on est. »
Pendant son prêt, le staff toulousain est resté très présent :
« Franchement, ils ont été vraiment top. On a eu beaucoup d’échanges. […] C’est vrai que quand on a cet échange avec le staff, c’est quand même rassurant et on se dit qu’ils pensent quand même un peu à nous, même s’ils ont d’autres choses à penser aussi. »
Une première concrétisation avec les Bleus
La sélection inattendue en équipe nationale a changé la donne :
« Une fois que j’y étais, je ne voulais pas passer pour le petit mec qui arrivait de Pro2. Je voulais vraiment tenir ma place et montrer tout mon potentiel. Je pense que j’ai réussi des matchs aboutis. Rien n’a été parfait, mais franchement, c’était vraiment une belle expérience. Ça m’a aussi fait grandir. Quand on goûte à ce niveau-là, on a envie d’y revenir. On a encore plus envie de bosser pour ça. »
Pour Paul Mallez, trois sélections ne constituent qu’un début :
« C’est sûr que je pense que pour tout joueur français, c’est l’objectif de jouer en équipe de France. Mais le but, ce n’est pas d’avoir trois sélections, c’est d’y revenir. Mais au fond de moi, je sais que ça n’a rien changé. Je suis toujours le même joueur. J’ai reçu beaucoup de conseils là-bas. Ça m’a fait grandir. J’ai rencontré des nouveaux mecs. Et écouter tout ça, c’est vrai que ça me met en confiance. »
Sur son avenir en club, le joueur reste ouvert à toutes les possibilités, maîtrisant aussi bien le poste de pilier gauche que celui de pilier droit :
« Franchement, je sais que je peux jouer les deux postes. Là, je pense que je vais plus être utilisé à droite. Mais je ne m’interdis rien non plus sur le poste de pilier gauche. Le plus important pour moi, c’est de jouer. »
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