
Avant même le coup d’envoi de la saison, les rivalités semblent déjà s’enflammer.
Cette fois, c’est Bernard Pontneau, président de la Section Paloise et vice-président de la LNR, qui a décidé de s’en prendre directement au Stade Toulousain.
Gailleton, une cible très disputée
Lors d’une interview accordée à La République des Pyrénées, Bernard Pontneau a évoqué la situation d’Émilien Gailleton (22 ans, 10 sélections), fortement désiré par Toulouse. Il a insisté sur le fait que Pau « ne se mettra pas dans le rouge » et n’a pour le moment pas encore proposé de contrat.
Mais son propos a vite pris une tonalité plus virulente.
Une attaque ciblée contre Toulouse
« Émilien est un joueur de grande valeur mais il faudra créer un équilibre par rapport au plafond du salary cap. Si certains ont des crédits et peuvent faire n’importe quoi, là-bas du côté de la Garonne, nous, nous sommes dans la légalité », a-t-il affirmé, adressant une critique claire au triple champion de France en titre.
Le débat autour des crédits internationaux
Le salary cap est établi à 10,7 millions d’euros, mais les clubs qui fournissent des internationaux au XV de France bénéficient de bonus. En 2024, le Stade Toulousain, avec 11 joueurs concernés, a ainsi obtenu près de 2 millions d’euros supplémentaires.
Cette situation fait débat parmi plusieurs présidents. D’après La Dépêche, ils souhaitent plafonner ces avantages à huit internationaux afin de limiter l’hégémonie de Toulouse.
Un sujet brûlant à la LNR
Ce dossier sera examiné lors de la réunion de bureau de la Ligue le 9 septembre. Il pourrait influencer à la fois les prolongations des joueurs du champion en titre et ses recrutements pour la saison 2026-2027.
Yann Roubert, président de la LNR, milite pour une réforme à l’automne.
Réponse du Stade Toulousain
Dans ce contexte tendu, Ugo Mola a qualifié ce vendredi d’« environnement hostile » l’atmosphère qui précède le déplacement à Clermont.
Le manager des Rouge et Noir, lucide sur la situation, déclarait dans L’Équipe : « Il faut nourrir la bête », conscient que le succès toulousain suscite autant d’admiration que de ressentiment.








c’edt comme dans tous les domaines il y a ceux qui existent sur ce qui exprime sur le terrains sportifs ou extra sportifs et pyis les baratineurs for en gueule mais qui n’arrive pas a joindre le geste a la parole