
Durant l’été, Tawera Kerr-Barlow, demi de mêlée, a décidé de quitter le Stade Rochelais pour s’engager avec le Stade-Français Paris.
Dans une interview accordée à Midi Olympique, le joueur originaire de Nouvelle-Zélande a dévoilé les raisons qui l’ont conduit à rejoindre la capitale.
Il tient à souligner qu’aucune proposition ne lui a été faite par La Rochelle. Extrait :
La raison est très simple. Le club m’a offert une belle opportunité de poursuivre ma carrière en France alors qu’à La Rochelle on ne m’a fait aucune proposition. La décision a donc été facile à prendre. Surtout, le projet qui m’a été présenté m’intéresse beaucoup. Ce club a une histoire, un passé très riche.
Quand j’étais plus jeune, que j’étais encore en Nouvelle-Zélande, le seul club français vraiment connu que l’on suivait, c’était le Stade français. Pas seulement parce qu’il jouait en rose (sourire). Non, parce qu’il y avait de grands joueurs, que le club remportait de nombreux titres. Et surtout, Agustin Pichot était un de mes demis de mêlées préférés. Je suis donc très excité à l’idée de jouer pour le Stade français, pour la capitale de la France. Et j’espère que l’on parviendra à réaliser de grandes choses.
Il ne cache pas son admiration pour Agustin Pichot. Extrait :
Je n’avais pas un modèle en particulier. J’ai toujours regardé le jeu des plus grands demis de mêlée du monde. Agustin Pichot en faisait partie. Mais il avait un côté très spécial. Il jouait beaucoup avec son cœur, il était très proche de ses avants. Et c’était vrai à chaque match. Il était donc un bon exemple pour tous les jeunes demis de mêlée à l’époque.
Selon lui, le Stade-Français a le potentiel pour accomplir une bonne saison. Extrait :
Je ne veux pas parler des autres, seulement de moi. Je crois que le Stade français n’a pas réalisé une très bonne saison l’an passé. Mais, malgré les résultats, je suis convaincu qu’on peut construire quelque chose de spécial. Je vais vous raconter une anecdote. En 2011, je jouais pour les Chiefs en Nouvelle-Zélande.
Cette année-là, nous avons perdu quasiment tous nos matchs et avons terminé dans le fond du classement. Que s’est-il passé ensuite ? Nous avons travaillé et nous avons remporté le Super 15 en 2012 (contre les Sharks) et 2013 (contre les Brumbies). Tout est possible.
Il confie avoir toujours été impressionné par le club parisien :
Pendant les huit saisons que j’ai passées à La Rochelle, le Stade français m’a toujours impressionné. C’est une équipe imprévisible. Mais une équipe qui est toujours très solide, très agressive, très physique, qui a toujours une bonne attitude, qui est joue beaucoup avec son paquet d’avants.
C’est dans l’ADN du club. Une équipe qui n’a pas la bonne attitude contre le Stade français, c’est forcément un match compliqué. Voilà l’image que j’ai du Stade français. Et j’espère qu’on va continuer dans cette direction.
Sur ses objectifs personnels, il déclare :
Aujourd’hui, je me sens très bien. Je cible chaque match, l’un après l’autre. Je ne veux pas me projeter dans le futur. Pour l’instant, je me concentre uniquement sur le match face à Montauban. C’est une belle équipe qui reste sur une dynamique positive.
Enfin, il confirme son engagement pour deux saisons :
J’ai signé deux ans au Stade français et je compte bien tout donner et profiter de ces deux années.







