Ce dimanche soir à 21h05, Clermont pourra aligner pour la première fois en Top 14 l’ouvreur argentin Juan Montilla, qui affiche seulement 18 ans.
Champion de France Crabos la saison dernière, ce jeune talent s’est déjà ouvert les portes de l’effectif professionnel grâce à une très bonne préparation et une personnalité affirmée.
**Urios séduit par son « tempérament »**
Le manager Christophe Urios était tout sauf surpris de voir Montilla intégré au groupe.
« Sa place sur la feuille valide tout le travail qu’il mène depuis le début de l’été. Il a été très bon. Franchement, on ne se voyait pas ne pas lui donner cette chance. Cela m’aurait gêné. C’est un jeune mec qui va découvrir plein de choses. Moi, je veux qu’il s’appuie sur les choses simples. Je veux qu’il fasse son job le mieux possible. Après, il rentrera, il ne rentrera pas, on verra », a expliqué l’entraîneur à Midi Olympique. Il ajoute ne pas le percevoir sous la moindre pression : « C’est un gamin qui a du tempérament ! Je l’ai vu se prendre la tête avec des pros de façon sévère ».
**Un parcours original**
Détecté en Espagne avant d’être recruté, Montilla a progressivement gravi les marches du centre de formation. Yoann Jendrzejczak, qui l’a suivi de près, raconte : « La première année, il a joué arrière avant d’être replacé au centre. Mais on s’est dit que pour lui faire franchir un cap, il fallait le placer à l’ouverture.
Il hait la défaite à un point inimaginable, mais par contre, il a une énorme capacité de remise en cause. Même si sa rentrée contre Toulon a été bonne, il a eu ce besoin d’analyser les points à améliorer de sa performance. »
Ce choix s’est avéré judicieux : Montilla a conduit l’ASM au titre Crabos en occupant le poste de numéro 10.
**Urios, fan des ouvreurs argentins**
De son côté, Christophe Urios confesse un faible pour les ouvreurs venus d’Argentine. Il déclare :
« J’aime les Argentins. Surtout les numéros 10 argentins, j’adorais Diego Maradona ! »
**Un soutien sans faille au sein du vestiaire**
Montilla peut s’appuyer sur ses coéquipiers pour franchir ce cap important. Le capitaine Baptiste Jauneau confie : « Je lui ai dit de faire les choses à 100 %, ne pas se poser de questions ni trahir son style de jeu », en partageant les conseils que lui-même a reçus de Parra, Lopez ou Iturria aux débuts de sa carrière.
Pourvu d’une technique supérieure à la moyenne et d’une combativité typiquement argentine, ce jeune ouvreur a déjà gagné la confiance de son staff. Il lui reste désormais à s’illustrer sur la pelouse, face au champion en titre Toulouse.
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