
La semaine passée, Christophe Urios, le manager de Clermont, a pris le temps d’échanger avec les lecteurs du quotidien régional La Montagne.
Durant cet échange, le coach auvergnat a été interrogé sur l’intégration des jeunes joueurs dans le projet sportif de l’ASM.
Il a reconnu avoir essuyé plusieurs critiques ces dernières semaines à ce propos.
En effet, une partie des supporters clermontois reprochent à Christophe Urios de ne pas donner suffisamment de temps de jeu aux jeunes talents du club.
Le technicien n’a pas tardé à répondre en donnant sa version des faits.
À lire ci-dessous :
« On me fait souvent ce procès de ne pas suffisamment intégrer les jeunes… Mais je trouve qu’on en a déjà intégré pas mal. J’en ai quand même nommé un de 21 ans comme capitaine. On a un noyau de jeunes qui est déjà intéressant. Je pense à Jauneau évidemment, à Tixeront, à Massa, à Darricarrère… Ce sont des garçons qui ont entre 20 et 23 ans. Eux sont déjà intégrés et ont des responsabilités.
Les 2006-2007 qui arrivent sont de très bon niveau. Je pense notamment à Mathéo Frisach, Rémy Lanen, Léo Michaux, Lucas Zamora, Baptiste Veschambre, Axel Guillot… Si les jeunes sont d’un bon niveau, ils joueront, ce n’est pas un problème.
Le jeune, il faut l’intégrer dans de bonnes conditions. Pour moi, il faut que l’équipe autour de lui soit solide et que le match ait lieu chez nous. Envoyer des jeunes au casse-pipe à l’extérieur, ce n’est pas intégrer des jeunes pour moi.
On a un plan de succession qui est fort. On sait exactement où en sont les jeunes, on sait exactement les postes où on sera riche et les autres où on le sera un peu moins. Grâce au projet One ASM, il y a aujourd’hui un vrai travail d’équipe. Ce n’était pas le cas avant. Chacun faisait ce qu’il voulait, il n’y avait pas de relation entre les équipes. Mais désormais, quand les jeunes montent avec les pros, il n’y a pas d’erreur : ils sont précis, engagés, motivés, ils suivent la cadence. Ces jeunes-là, encore une fois, il n’y a aucune raison qu’ils ne soient pas intégrés rapidement. »
Par la suite, Christophe Urios a partagé une anecdote de son passage à l’US Oyonnax. Extrait :
« L’ASM a toujours été un club formateur qui fait jouer ses jeunes. Pour moi, cela fait partie de l’histoire et on a besoin de renouer avec elle. On l’a peut-être moins fait ces derniers temps, mais c’est parce qu’on n’avait pas de jeunes de bon niveau. C’est ça la vérité.
Quand j’étais à Oyonnax, le premier recrutement que je faisais, peu importe le poste, c’était de venir chercher des jeunes de Clermont que le club ne gardait pas pour passer pro. Pourquoi ? Parce que je savais que c’étaient des garçons bien éduqués, forts sur le poste et travailleurs. Quand je suis arrivé ici, je ne sais pas si j’aurais fait le même recrutement avec Oyo… Chacun pensera ce qu’il veut. »







