
L’ailier international français Louis Bielle-Biarrey a récemment pris le temps de répondre aux questions des lecteurs du journal régional Sud-Ouest.
Lors de cet échange, un supporter de rugby l’a interrogé sur la manière dont il gère la pression avant les rencontres majeures.
Le joueur de l’Union Bordeaux-Bègles évoque son modèle, le coéquipier Damian Penaud, notamment reconnu pour son sang-froid. Extrait:
« Je dirais que ma plus grande arme est l’insouciance. Quand on ne réalise pas trop ce qui nous arrive, c’est plus facile. Je ressens évidemment plus de pression et de stress lorsqu’on joue en équipe de France devant 80 000 personnes. Pour le corps et le cerveau, ce n’est pas neutre.
Mais c’est en étant détaché des événements qu’on est le meilleur. Je prends l’exemple de Damian Penaud qui est tout sauf stressé et ça lui réussit plutôt bien. Au final, ce n’est qu’un match de rugby. »
Par ailleurs, il confie ne pas avoir de rituels bien précis avant d’entrer sur le terrain.
En effet, il avoue ne pas être adepte des habitudes fixes. Extrait:
« J’ai l’habitude de ne pas trop en avoir (sourire). Je ne suis pas fan des routines. Il y en a qui en ont. Mais s’ils oublient leurs écouteurs un jour, ils seront un peu paniqués. J’aime regarder un peu mon téléphone pour me « déconnecter », mais aussi écouter de la musique ou jouer aux cartes. Par contre, j’ai toujours la même routine d’échauffement. »







