
Le sujet revient fréquemment sur la table dans les coulisses du rugby hexagonal.
Depuis 2012, le règlement de la Pro D2 oblige les équipes à passer par une phase de barrages suivie d’une finale d’accession, même pour celles qui finissent en tête de la saison régulière. Cette formule suscite la controverse, particulièrement du côté de Grenoble, encore pénalisé lors de la dernière saison.
En tête du championnat, le FCG a vu ses espoirs de monter en Top 14 anéantis en barrage contre Montauban, club finalement promu alors qu’il avait terminé sixième.
Ce revers a été perçu comme une véritable injustice par des joueurs qui, tout au long de la saison, avaient affiché une grande régularité.
Ce triste scénario n’est pas inédit : Mont-de-Marsan en 2022 ainsi que Provence Rugby en 2024 avaient également été victimes de ce système, échouant à franchir le cap de la montée malgré leur domination lors de la phase régulière.
Cet enchaînement d’exemples pousse plusieurs formations à militer en faveur d’un système plus cohérent : une accession directe pour le premier de la saison.
Aubin Hueber, directeur du rugby du FCG, confirme cette orientation :
« Beaucoup de clubs essaient de prôner la formule avec le premier qui monte directement. Ce serait plus juste. Les autres équipes disputeraient ensuite les barrages ».
La Ligue Nationale de Rugby n’a pas pris de décision définitive à ce sujet, mais cette proposition gagne du terrain. Si elle venait à être adoptée, elle valoriserait la constance tout au long de la saison, tout en préservant l’intérêt des phases finales pour désigner le deuxième promu en Top 14.
Un tel changement serait de nature à redonner tout son sens à l’investissement des clubs de Pro D2 et à éviter que le meilleur club de la saison régulière soit une fois encore privé de la montée.







