
Ce samedi après-midi, Clermont a subi une lourde défaite sur le terrain du Stade Rochelais, ne parvenant pas à décrocher le moindre point bonus défensif.
Les Auvergnats ont été nettement dominés, s’inclinant 34 à 16.
À l’issue de la partie, le manager clermontois Christophe Urios s’est confié à L’Équipe, où il a laissé éclater toute sa déception après ce deuxième revers consécutif en championnat.
Il estime que son équipe aurait amplement mérité d’obtenir un point de bonus défensif grâce à son engagement général durant cette rencontre. Voici un extrait de ses propos :
« Plein de sentiments m’animent. La colère, la frustration et la déception au vu du résultat final. Mais il faut prendre un peu de hauteur par rapport au match. On n’est pas cher payé. On méritait bien mieux, évidemment. Au minimum le bonus défensif, même si à un moment donné, je pensais qu’on allait gagner le match.
Le tournant de la rencontre vient de l’essai refusé à Alivereti Raka, ce que je ne comprends pas d’ailleurs. Mais bon, c’est une autre affaire… »
Il revient également sur le manque de discipline qui a plombé la performance de son équipe et sur le potentiel inexploité dont elle aurait pu faire preuve. Extrait :
« J’ai trouvé qu’on était indisciplinés, évidemment, et qu’on a manqué de réalisme à un moment donné. C’est mitigé. C’est du gâchis. Aujourd’hui, franchement, il y avait de la place pour faire mieux. Quand tu prends deux cartons jaunes et un carton orange, que tu finis à 13, pour gagner le match, c’est compliqué.
L’indiscipline nous a coûté cher, la bagarre au sol aussi. On a été battus au sol. Je veux qu’on plaque haut. Les mecs qui ne plaqueront pas haut ne joueront pas. »
Malgré ce nouvel échec, Christophe Urios se veut optimiste quant aux progrès de son groupe. Il souligne :
« On était venus chercher l’état d’esprit, l’idée de progresser, de toujours avancer. Là-dessus, j’ai des réponses. Je suis content encore une fois de ce que je vois, de la façon dont on travaille, de la façon dont on progresse, de la façon dont on a envie de jouer les matches. Mais il faut les gagner, ces matches. »







