
Vendredi soir, le Biarritz Olympique a subi une sévère défaite sur le terrain de Provence Rugby.
Les joueurs basques se sont inclinés lourdement, avec un score final sans appel de 52 à 10.
Après la rencontre, le manager du BO, Boris Bouhraoua, a livré ses impressions sur cette défaite cinglante.
Contrairement aux attentes, il a choisi d’adopter un ton plus mesuré lors de son intervention sur Ici Pays Basque.
Il a souligné que le Biarritz Olympique est encore en phase de reconstruction.
À lire ci-dessous :
« Il faut regarder ce qu’on avait demandé aux joueurs : de l’unité et de la combativité. Le score est très décevant, bien sûr. Mais la semaine dernière, à Colomiers, le résultat était inacceptable parce qu’on n’avait pas combattu du tout. On n’était pas dans le match, on n’avait pas respecté le maillot. Là, il y a eu de la combativité. Et de l’unité. Même à 13, en fin de rencontre, l’équipe avait envie de marquer. Et aucun mec n’est sorti des assauts aixois.
On a perdu sur le rugby. On a perdu la guerre dans les airs, sur tous les jeux aériens. Au sol, on a perdu des ballons. On a manqué de rampes de lancement, notamment la touche [5 perdues], pour vraiment imposer notre jeu, notre rythme. On prend deux-trois essais trop faciles, sur des erreurs de défense individuelles.
Il ne faut pas oublier que le BO est en reconstruction. Ce n’est pas en un claquement de doigts qu’on va réussir à retrouver les sommets. Il faut qu’on travaille dans l’ombre. Avec des claques comme celle-ci, c’est ce que l’on va faire. Il faut que l’on travaille plus encore que les autres, notamment avant de recevoir Brive la semaine prochaine. On va devoir élever nos standards. Mais on ne va pas tout remettre en question dès la troisième journée.
Si on a décidé de faire tourner sur ce match, c’est parce qu’on a dû composer avec certaines blessures, et surtout pour faire comprendre qu’on a besoin de tout le monde. Personne n’est au-dessus de l’autre au Biarritz Olympique. Les joueurs doivent répondre présents à chaque fois qu’ils jouent. Pour réussir une saison de Pro D2, on a besoin des 56 joueurs de l’effectif, dont les jeunes. Il faut leur donner du temps de jeu, les intégrer. »







