
Samedi dernier à Ernest-Wallon, l’USAP s’est inclinée face à Toulouse sur le score de 31 à 13, malgré un engagement notable sur le terrain.
Après le match, Franck Azéma a fait le point sur les difficultés rencontrées par son équipe, comme rapporté par Midi Olympique. Il a notamment souligné un mélange d’excès d’enthousiasme, de nervosité et un manque de contrôle du jeu.
Le coach perpignanais a tout d’abord salué l’investissement de ses joueurs :
« Jusqu’à la dernière seconde, les mecs n’ont pas lâché et ça, c’est plutôt bon. Mais c’est le minimum. On a du mal à canaliser notre envie et on se fait énormément pénaliser. Les seules fois où on a eu le ballon, on a fait deux passes, on l’a fait tomber… Je trouve qu’il y a eu beaucoup de fébrilité, par la peur de prendre l’initiative. Il faut qu’on trouve cet équilibre. »
Malgré tout, la première mi-temps avait offert quelques signes positifs, en particulier dans le secteur du jeu au pied :
« À la mi-temps, on peut se dire qu’on maîtrise pas mal mais on a deux ou trois pénalités contre nous sur des moments où on est en train d’imposer un pressing positif. Et au lieu d’avoir la possibilité de scorer, ça se retourne contre nous. »
L’équipe a ensuite manqué de clairvoyance lors des rares ballons récupérés :
« Les 2-3 possessions qu’on a sur des turnovers, on ne réussit pas à les exploiter. On se précipite un peu. Il y a de la frustration parce que tu ne t’exprimes pas. »
Seule véritable satisfaction : l’essai marqué à la suite d’une action bien construite.
« L’essai qui me plaît car on a tenu le ballon. On a été capables d’imposer des séquences. J’ai vu des garçons se proposer, jouer leur duel… Ça, c’est du rugby. »
Parmi les rares éléments positifs, la prestation remarquée de Max Hicks :
« Il a pesé sur la défense en touche, il a commandé la touche. Max est en train de marquer des points. C’est bon pour la confiance du joueur et donc pour l’équipe aussi. Mais après ce match, c’est difficile de se contenter de ça. »
La prochaine rencontre s’annonce déjà délicate pour l’USAP, qui accueillera le Racing 92 avec une pression forte pesant sur ses épaules.







