
Au cours du quart de finale opposant la France à l’Irlande, Axelle Berthoumieu a été mise en cause par les joueuses irlandaises, qui l’accusent d’avoir mordu Aoife Wafer lors d’un ruck. Pourtant, l’arbitrage vidéo n’est jamais intervenu pour éclaircir cette situation.
Cette scène, qui avait échappé à une grande partie du public, a ressurgi à l’issue de cette rencontre intense de la Coupe du monde féminine de rugby. Si les Bleues ont finalement arraché la victoire d’une courte marge, elles ont dû livrer un combat acharné tout au long du match. Les joueuses dirigées par Gaëlle Mignot et David Ortiz, données favorites, ont dû faire face à une rude opposition (18-13), dimanche à Exeter, pour décrocher leur place en demi-finale.
Pendant ce match âprement disputé, une action anodine lors d’un ruck a vivement fait réagir les Irlandaises. Sur les images diffusées, on peut voir Axelle Berthoumieu mordre le bras droit de son adversaire Aoife Wafer. Les Irlandaises ont dénoncé cet acte auprès de l’arbitre sud-africaine Aimee Barrett-Theron, sans pour autant que la vidéo ne soit consultée.
« On n’a pas encore vu les images. Vous nous l’apprenez, on verra ce qu’il se passe« , a commenté Gaëlle Mignot à la fin du match.
Un affrontement à venir contre l’Angleterre se précise
Peu dominateurs mais déterminés, les Bleues ont validé leur septième qualification d’affilée pour les demi-finales de la Coupe du monde, où elles affronteront le vainqueur du dernier quart de finale entre l’Écosse et les grandes favorites anglaises dimanche soir.
Avant de se lancer dans ce nouveau duel, les Françaises auront du pain sur la planche, après avoir été bousculées par la fougue des Irlandaises et éprouvées jusqu’aux dernières minutes. Incapables de s’extirper de leur camp lors de la première période, dominées dans la conquête, et pénalisées par un nombre important d’erreurs, elles ont passé plus de 40 minutes à subir. À cela s’ajoutent les cartons jaunes reçus par Rose Bernadou (19e), sanctionnée pour un choc au visage, puis par Manae Feleu juste avant la pause.
La rencontre a basculé après la pause, avec un temps plus clément. Les Françaises, légèrement plus précises et surtout plus combatives, ont enfin réussi à progresser dans les 22 mètres adverses, qu’elles n’avaient quasiment pas abordés auparavant. Elles ont fini par prendre le dessus à 15 minutes du terme grâce à une interception fatale conclue par les accélérations de Joanna Grisez, peu servie jusque-là sous la pluie.
Via RMC Sport








Ils serait bon de corriger les fautes d’accord grossières (sexistes ?): des bleuEs peu dominatEURS et determinÉS, même GOOGLE me corrigé.