
Les Bleues se sont qualifiées pour les demi-finales, mais leur succès laborieux contre l’Irlande (18-13) en quart de finale à Exeter risque d’être éclipsé par une controverse inattendue.
Une affaire de morsure vient en effet troubler la compétition.
À la 43e minute de jeu, la troisième ligne irlandaise Aoife Wafer a alerté l’arbitre après avoir été mordue par la Française Axelle Berthoumieu.
Les images captent clairement la joueuse irlandaise s’exclamer « She bit me ! ». Malgré cette protestation, aucune punition immédiate n’a été appliquée à Berthoumieu, qui n’a écopé que d’une pénalité pour avoir gardé le ballon au sol.
« On n’a pas encore vu les images. Vous nous l’apprenez, on verra ce qu’il se passe », a répondu calmement la sélectionneuse Gaëlle Mignot.
Toutefois, World Rugby a décidé d’aller plus loin dans cette affaire.
Axelle Berthoumieu a été officiellement citée pour une suspicion de morsure.
Quels sont les risques auxquels la joueuse française s’expose ?
L’article 9.12 du règlement sanctionne la morsure par une suspension allant de 12 à 24 semaines.
En cas de faits jugés particulièrement graves, cette sanction peut être prolongée au-delà de 24 semaines.
Cette nouvelle représente indéniablement un coup dur pour les Bleues.
Bite at Women’s World Cup? pic.twitter.com/szHXTyTids
— Simon Borchardt (@SimonBorchardt) September 14, 2025







