
La Coupe du monde féminine se poursuit sans deux éléments clés du XV de France. En effet, Manae Feleu, co-capitaine de l’équipe, ainsi qu’Axelle Berthoumieu, troisième ligne, ne pourront plus prendre part à la compétition.
Après leur suspension décidée à l’issue du quart de finale face à l’Irlande, les deux joueuses ont vu leur recours rejeté ce mardi, comme le rapporte Midi Olympique.
Elles seront donc absentes lors de la demi-finale contre l’Angleterre, programmée samedi à Bristol, ainsi que lors d’une éventuelle finale.
Une décision qui confirme ou allège partiellement les sanctions
Initialement, la commission indépendante chargée d’examiner les comportements antisportifs avait infligé un suspension de douze semaines à Berthoumieu pour un acte de morsure, tandis que Feleu avait écopé de trois semaines d’exclusion pour un plaquage jugé dangereux. Les deux internationales espéraient obtenir gain de cause en appel afin de pouvoir continuer la compétition.
Le verdict tombe : la peine de Feleu est maintenue, alors que celle de Berthoumieu est réduite à neuf semaines. Néanmoins, cette légère baisse ne suffit pas pour leur permettre de revenir avant la fin de la Coupe du monde.
« Un geste inadmissible »
Lors du quart de finale, à la 42e minute, Axelle Berthoumieu a été filmée en train de mordre le bras d’une joueuse adverse.
Gaëlle Mignot, co-sélectionneuse de l’équipe de France, a laissé entendre son désaccord avec fermeté.
« Sur le coup, on est un peu choqués. C’est forcément un geste que l’on ne cautionne pas du tout. Ce comportement sur un terrain de rugby, est inadmissible. Axelle a présenté ses excuses à l’ensemble du groupe. Clairement, elle a eu un moment où elle a perdu pied. »
Dans son rapport, le comité disciplinaire a justifié la rigueur de la sanction en soulignant « deux occasions d’arrêter et de ne pas poursuivre avec une morsure » que la joueuse n’a pas saisies.
Feleu contrainte de suivre le reste du Mondial depuis les tribunes
De son côté, la capitaine tricolore, qui n’avait jamais été expulsée ni citée précédemment, a obtenu la réduction maximale de sa peine. Sa suspension reste donc fixée à trois rencontres, éventuellement ramenée à deux grâce à un stage spécifique.
Un rappel du règlement a pesé dans la décision finale :
« L’annexe 1 du règlement 17 de World Rugby impose un délai d’entrée en milieu de tableau minimum de six semaines, et le comité n’a jugé aucune raison de le modifier. »
Une équipe de France amoindrie face à l’Angleterre
Ces absences viennent s’ajouter à celle de Lina Queyroi, contrainte de renoncer en raison d’une commotion. À l’aube de ce choc face aux Red Roses, grandes favorites du tournoi, les Bleues devront redoubler d’efforts pour espérer renverser la situation.







