
Le troisième ligne Alban Placines a quitté Toulouse cet été pour rejoindre les rangs du Biarritz Olympique.
Dans une interview accordée à Midi Olympique, Alban Placines exprime son enthousiasme d’avoir pu signer au Stade Toulousain, un club qu’il admire depuis longtemps. Il confie :
Bien sûr ! Même si ce n’était pas mon premier rêve de gosse, le Stade toulousain est depuis toujours un club emblématique, place forte du rugby en France. Quand ils m’ont appelé, ça a d’abord été une surprise, puis une envie de jouer là-bas.
Il revient ensuite sur son parcours à Toulouse en soulignant la richesse de son expérience. Selon lui :
Les saisons sont longues, mais au final, quand on lève la tête, ça passe hyper vite… Il y a eu cinq Brennus, deux coupes d’Europe, j’ai joué de nombreux matchs. L’aventure a été superbe et c’est passé assez vite.
Concernant son arrivée à Biarritz, Alban Placines l’a vécue de manière simple mais ambitieuse. Son objectif est clair : partager son savoir avec les plus jeunes. Il détaille :
Très simplement. J’arrive avec cette expérience-là pour m’intégrer dans un Biarritz olympique qui est différent de celui que j’ai quitté il y a sept ans. Je veux essayer de transmettre, car il y a beaucoup de jeunes dans l’effectif. Je veux aussi essayer d’amener la vitesse et la rigueur qu’il y a au Stade.
Sur le plan physique, le troisième ligne se dit en pleine forme malgré ses 32 ans. Il explique :
Non. Je me sens très bien dans mon corps. À 32 ans, on n’est pas fini ! On a de très bons exemples, dans l’équipe, comme Piula Faasalele et Mathieu Acebes, qui sont encore en pleine forme. Avec le temps, on ajuste les choses, on a une sensibilité plus particulière à notre corps. On sait ce qu’il faut faire et ne pas faire, ou comment mieux récupérer. Il y a une récupération particulière avec les retours en bus. Ce sont des ajustements à avoir.
Pour terminer, Alban Placines évoque son équilibre de vie en dehors du terrain, centré sur sa famille. Il confie :
Elle est concentrée sur la vie de papa, avec un petit garçon qui est rentré à l’école cette année. Ce sont beaucoup de changements pour lui. J’essaye d’être le plus présent pour son évolution. À trois ans, il ne joue pas encore au rugby, mais il a déjà ça dans le sang et on va bientôt l’y mettre.







