
L’été dernier, Alban Placines, troisième ligne, a quitté le Stade Toulousain pour rejoindre le Biarritz Olympique, club dans lequel il a évolué plusieurs saisons et dont il connaît parfaitement l’environnement. Son retour en Pro D2 marque une nouvelle étape dans sa carrière.
Dans un entretien accordé à Midi Olympique, Alban Placines a évoqué son adaptation au sein du club basque, précisant que celle-ci s’est très bien déroulée malgré son arrivée tardive dans la préparation physique. Il confie :
Très bien. Je suis arrivé sur le tard, les gars avaient déjà repris la préparation physique depuis quelques semaines et il a fallu s’adapter assez rapidement. L’intégration s’est très bien passée.
Le joueur souligne que sa motivation principale était bien de retrouver Biarritz, tant pour des raisons professionnelles que personnelles :
Oui, c’était la volonté première. C’était une décision de joueur, mais aussi de famille. J’avais envie de revenir sur Biarritz afin de boucler la boucle.
Alban Placines revient également sur son parcours à Toulouse, où il a passé sept années riches en émotions et en succès. Il se remémore :
J’avais envie de bien marquer le coup avec tout le monde, car ça a été une aventure incroyable, pendant sept ans. J’ai rencontré des personnes à qui je tiens beaucoup, maintenant. J’en garde de très bons souvenirs, beaucoup de travail, de très belles rencontres dans le rugby ou en dehors. C’est là-bas que j’ai rencontré ma femme. Mon petit garçon est né à Toulouse. En tant que joueur, nous avons gagné beaucoup de titres et ce fut une période assez incroyable.
Malgré ce bilan positif, il exprime une certaine frustration de ne pas avoir disputé plus de finales pendant son passage chez les Rouge et Noir. Il développe :
Il y a eu pas mal de moments où je me suis blessé en fin de saison, donc je n’ai pas pu participer à la phase finale. J’ai joué pas mal de demi-finales. Des finales, je n’ai pas eu trop l’occasion d’en jouer, mais je suis hyper content d’avoir pu participer à celle-là. À Toulouse, il y a beaucoup de rotations dans l’effectif, de nombreux joueurs tournent à 20 ou 25 matchs. Ça fait partie du jeu aussi. J’ai très bien pris ça.
Enfin, Alban Placines fait état de similitudes entre les deux formations, malgré leurs différences. Il explique :
J’ai découvert une culture un peu différente du rugby. Il y a des points communs entre Biarritz et Toulouse. Ce sont deux clubs avec des fortes identités rugbystiques. Les villes vivent pour leur club de rugby. En partant à Toulouse, je suis sorti du foyer familial, de ma ville natale. C’est une aventure différente. J’ai côtoyé des joueurs incroyables autour de l’équipe, un joli staff, et à Toulouse, il y avait de gros moyens qui permettent de mettre des choses intéressantes en place.







