Un joueur de Carcassonne victime d’un terrible attentat : « J’ai cru qu’il était mort ! »

Ce qui devait être un moment de joie pour Lilian Pichon, 23 ans, lors de ses débuts en Pro D2 avec l’US Carcassonne, a bien failli tourner à la catastrophe. Lors de son premier match disputé sur le terrain de Nevers le week-end dernier, le jeune joueur a subi un plaquage particulièrement brutal.

Cette intervention, qui a entraîné l’expulsion justifiée de Kamaliele Tufele, a provoqué un choc chez les spectateurs et les joueurs.

Absent du voyage, son frère aîné Gaëtan, demi de mêlée à l’USC, a suivi la scène de loin et en a été fortement marqué.

Dans une interview accordée à La Dépêche, il confie :

« Je suis passé par toutes les émotions. J’en ai beaucoup voulu au joueur responsable. Sur le coup, j’ai cru que mon frère était mort. On n’est pas passés loin du drame. C’était assez compliqué à vivre et à voir. »

Heureusement, Lilian a échappé à des blessures graves et se porte bien.

Moins de quarante-huit heures après le match, il a tenu à lever les inquiétudes de ses fans et proches en publiant un message sur les réseaux sociaux du club :

« Je voulais vous remercier de tous les messages de soutien que j’ai reçus. Cela m’a fait chaud au cœur. Je voulais vous prévenir que tout allait bien, je suis bien rentré sur Carcassonne. »

Si Lilian a pu reprendre ses esprits, son frère Gaëtan souhaite que ce type d’agression ne soit pas ignorée.

Il insiste pour que des mesures soient prises :

« Maintenant, j’espère qu’on ne va pas laisser passer ça et qu’il va y avoir une grosse sanction de prise. Parce que ce n’est pas anodin et qu’on ne sait pas ce qu’il va se passer plus tard pour mon frère qui a subi une très grosse commotion. »

À l’approche de la réception d’Agen par Carcassonne, ce vendredi à 19h30, l’émotion est toujours palpable autour de cet incident.

Cet épisode rappelle brutalement la violence inhérente au rugby et souligne l’urgence de garantir la sécurité des joueurs.