
L’ancien international tricolore Louis Picamoles s’est confié en détail auprès de Midi Libre, à l’approche de la rencontre de Top 14 entre Montpellier et le Stade Toulousain, deux formations qu’il a bien connues au cours de sa carrière.
Il avoue sans détour : le Stade Toulousain a toujours été le club de référence en France. Extrait :
Quand j’étais plus jeune, déjà, le Stade a toujours été le club référence. J’avais refusé une première fois d’y aller, mais les choses se sont passées d’une telle manière à Montpellier que, finalement, j’ai signé là-bas. De l’extérieur, j’avais un peu peur.
Il confie également les raisons de ses inquiétudes avant de rejoindre Toulouse. Extrait :
Il n’y a que des gros joueurs. J’avais peur qu’il y ait beaucoup d’egos, que ce soit un peu « star-système ». Je craignais de perdre mes repères dans cette grosse machine, moi qui venais de Montpellier, un club très famille. Puis j’ai découvert un club dans lequel l’humain est la priorité. L’intégration s’est faite d’une manière tellement naturelle. Et c’est facile de coller à cet ADN toulousain, aux valeurs chères au club.
Son admiration pour le club est également manifeste. Extrait :
Ce club représente tout ce qu’on peut imaginer du rugby et de ses valeurs. Il sait sublimer l’individu par le collectif. À Toulouse, aucun mec ne prend le pas sur le groupe. Ça n’est jamais arrivé, c’est la politique du club. On est tous de passage. L’institution est plus forte que tout.
En fait, quand tu portes le logo toulousain, t’es un peu en mission. L’entraîneur reste le boss. J’ai eu Guy Novès six ans (2009-2015) et Ugo Mola un an (2015-2016), c’étaient les patrons. Mais le vestiaire sait quand il doit prendre plus ou moins de place, il garde du pouvoir quand il faut, sans jamais empiéter sur l’entraîneur.
Il souligne aussi que l’esprit de compétition est bien plus marqué à Toulouse que dans les autres clubs du Top 14. Extrait :
Clairement. Au quotidien, personne ne dit : « On est les meilleurs ». En fait, tout ce qui est fait dans le club a pour mission de gagner. Le moindre petit jeu à l’entraînement, tu cultives le désir de gagner. Ce côté « compet’ », au moins, il arrive naturellement quand vient le match.







