
Figure désormais incontournable de l’équipe de France et élément clé du Stade Toulousain, Thomas Ramos séduit par sa constance et son impact sur le terrain.
La veille de leur match à Montpellier (samedi, 21 h), Clément Poitrenaud, son entraîneur ayant partagé les vestiaires avec lui avant de le diriger, a dressé un portrait flatteur de ce joueur.
Un chemin jalonné de ténacité
Pour l’ex-arrière international, la réussite de Ramos ne doit rien au hasard mais s’explique par une immense volonté et un travail rigoureux.
Ainsi rapporté par La Dépêche :
« C’est intéressant parce que Thomas, ça ne lui est pas tombé tout seul dans la gamelle. Il se l’est pelé comme on dit. Ce n’est pas un parcours qui est linéaire, ce n’est pas un parcours qui est simple. Et c’est grâce à ça, je pense, qu’il s’est forgé ce caractère, ce mental aujourd’hui qu’il a de leader, de compétiteur de très haut niveau. »
Un modèle pour les jeunes talents
Son passage en prêt à Colomiers lors de la saison 2016-2017 est régulièrement mis en avant par l’encadrement toulousain comme un exemple à suivre.
« On sent que les joueurs qui partent le font avec conviction, ce qui leur permet de s’épanouir ailleurs pendant un certain temps et de nous revenir avec un niveau de compétence plus élevé qu’avant. Thomas en est l’exemple parfait. Il a osé faire ce prêt, il est revenu et il a endossé le rôle à la fois de buteur, mais aussi d’arrière, qui n’est pas simple, parfois numéro 10. Mais ça a plutôt bien fonctionné pour lui. »
Une exigence constante
Âgé de 30 ans, Ramos affiche une rigueur sans faille, envers lui-même comme envers ses coéquipiers.
« Il n’accepte pas la défaite, il accepte peu les approximations. À la fois les siennes, mais aussi celles de ses partenaires. »
Cette rigueur ne date pas d’hier, comme le souligne Poitrenaud :
« Son talent était indéniable. Le leadership n’était pas encore complètement affirmé, mais bon, on sentait que le mec avait envie d’en découdre, qu’il aimait la compétition, qu’il détestait perdre. »
Fort aujourd’hui de son expérience et de ses succès, Ramos est devenu un leader naturel au sein du groupe.
« Avec son aura et l’influence qu’il a sur le groupe, il se permet d’intervenir de manière plus régulière. Il le faut et c’est bien. C’est un garçon qui a l’intelligence de savoir se positionner au bon endroit, au bon moment, et d’intervenir quand il le faut. »
Un joueur qui challenge même ses entraîneurs
La justesse d’analyse du joueur oblige ses coaches à faire preuve de précision dans leur communication.
« C’est cool de voir des joueurs s’épanouir de cette manière. Ce n’est pas facile tous les jours parce que c’est un mec qui pige le rugby et qui est capable de vous remettre en question. Donc il faut être assez précis avec Thomas. Mais en dehors de ça, c’est aussi un bon partenaire, un bon coéquipier, un bon mec. Donc ça se passe bien. »
Une place désormais assurée en équipe de France
Souvent remis en cause et en concurrence sur la scène internationale, Ramos a su s’imposer au fil du temps.
« Son parcours au niveau international n’a pas été simple. Il a été remis en question, il a été mis en concurrence. Il a toujours su relever ces défis pour finalement s’imposer aujourd’hui comme un numéro 1. »
Son utilisation à l’ouverture a également renforcé ses capacités.
« Le fait d’avoir joué 10 avec de la réussite lui a donné une confiance, des compétences et des atouts supplémentaires. »







