
Les Bleues avaient promis de ne rien lâcher, et elles ont tenu parole en opposant une résistance solide à l’intouchable équipe d’Angleterre, invaincue depuis le lancement de la compétition.
À Bristol, la sélection française a longtemps gêné les Red Roses, avant de fléchir physiquement en fin de partie, s’inclinant finalement sur le score de 17-35. Elles disputeront la troisième place samedi prochain face à la Nouvelle-Zélande.
Dès le début du match, les Bleues ont clairement montré leur volonté de dominer. Elles ont su s’installer dans le camp anglais grâce notamment au coup de pied précis de Carla Arbez et aux impacts répétées de Madoussou Fall Raclot.
Cependant, c’est l’Angleterre qui a ouvert la marque, Ellie Kildunne s’échappant pour inscrire un essai en contre-attaque.
La réaction française est arrivée rapidement. Après une séquence construite méthodiquement, Nassira Konde a remis les Bleues dans le match. Quelques instants plus tard, Marine Ménager aurait pu creuser l’écart, mais une passe mal ajustée à destination de Léa Champon est venue gâcher une belle opportunité.
Ensuite, la capitaine Gaby Vernier a tenté de se rattraper, mais l’arbitre a signalé une passe en-avant.
À la mi-temps, avec seulement deux points d’écart, les Anglaises ne pouvaient être tranquilles. Sous pression, dominées dans le jeu, elles semblaient irritées par la combativité et la rigueur tactique des Françaises. Le stade Ashton Gate était suspendu à chaque action.
Le tournant du match est survenu à l’heure de jeu. Épuisées physiquement, les Bleues ont progressivement cédé face à la supériorité physique de leurs adversaires.
Amy Cokayne a d’abord conclu un maul puissant, suivie d’un essai d’Abbie Ward. Piquée au vif, Kildunne a profité d’une erreur dans la défense française pour inscrire un nouvel essai. En fin de rencontre, le deuxième essai de Konde a limité le score, mais sans pouvoir renverser la tendance.
Pour la 17e fois d’affilée, les Bleues s’inclinent face à leurs rivales historiques. Mais cette fois, elles ont fait vaciller l’Angleterre pendant soixante minutes. De quoi laisser place à des regrets certes, mais aussi à un bel espoir pour la suite.







