Un succès sportif associé à une bonne nouvelle médicale : le vendredi a été particulièrement dense en émotions pour le SU Agen et son demi de mêlée, Dorian Bellot.
En déplacement à Carcassonne, les joueurs agenais se sont imposés sur le score de 17 à 13, tandis que leur athlète de 25 ans passait avec succès une opération cardiaque, offrant ainsi une perspective encourageante pour un retour progressif sur les terrains.
Un soulagement après une période d’angoisse
Le jeune joueur avait vu son avenir sportif fragilisé ces dernières semaines à cause de soucis cardiaques récurrents.
« J’ai vécu des moments très difficiles ces derniers jours avec les mauvaises nouvelles qui se sont accumulées », confie Bellot dans un entretien accordé à Midi Olympique, encore profondément marqué par cette épreuve.
L’examen électrophysiologique prévu pour 45 minutes s’est finalement avéré beaucoup plus complexe :
« Elle aurait dû durer 45 minutes. Pendant plus d’une heure, on a testé mon cœur de plusieurs manières différentes. On ne trouvait rien et à quelques minutes de renoncer, on a fini par trouver. »
Un diagnostic précis après une longue procédure
Finalement, l’intervention a duré près de deux heures et demie, un moment éprouvant pour le joueur.
« Mon cœur est monté à 280 battements par minute. On a déclenché plusieurs crises de tachycardie qui ont permis de savoir exactement de quoi je souffrais. »
Le diagnostic est tombé : Bellot souffre d’une tachycardie atriale que les médecins vont désormais tenter de maîtriser par un traitement médicamenteux.
Une reprise progressive envisagée
Bien que cette opération ne garantisse pas une guérison complète, elle ouvre la voie vers un retour à la compétition.
« Je vais avoir une semaine off pour récupérer un peu. Ensuite je commencerai le traitement. En fait, c’est un médicament que je devrai prendre avant la pratique sportive », détaille Bellot, qui affiche sa détermination à retrouver rapidement le chemin des terrains : « J’espère reprendre la pratique sportive bientôt. Je ne sais pas quand exactement mais d’ici un ou deux mois cela serait super. »
En attendant, le demi de mêlée suit ses coéquipiers de loin, avec un brin d’humour :
« J’étais en stress à la fin. J’ai dit aux mecs par message que la prochaine fois que je les regarderai jouer à la télé, je prendrai mon médicament pour le cœur. »
Après avoir traversé la peur, Dorian Bellot peut désormais envisager l’avenir avec plus de sérénité. Pour le SUA, déjà en forme sur le terrain, la perspective de retrouver un joueur clé représente un atout précieux, libéré enfin des doutes liés à sa condition médicale.
