
Trois matches, trois défaites.
C’est le constat amer du début de saison de l’USAP.
En outre, l’équipe menée par Franck Azéma n’a pas réussi à décrocher le moindre point de bonus défensif lors de ces premières confrontations.
Dans une interview accordée au journal L’Indépendant, François Rivière, président de l’USAP, a indiqué avoir organisé une réunion avec son staff ce week-end afin d’analyser la situation. Extrait :
« Je pensais que le match de Bayonne aurait été à notre portée, comme celui du Racing. Au demeurant, j’ai réuni ce week-end Franck Azéma et Bruno Rolland, et nous avons beaucoup, beaucoup discuté. Et ce lundi matin, j’ai tenu à rencontrer tout le staff au centre d’entraînement, pour leur dire deux choses. »
François Rivière a clairement choisi de soutenir sans réserve son staff technique. Extrait :
« Premièrement, dans une entreprise, c’est quand on fait confiance et qu’on soutient qu’on réussit. Si, dès que ça tangue un peu, on commence par douter soi-même de son équipage, le bateau ne prendra jamais la mer… Donc je leur ai dit ce lundi matin qu’ils étaient une belle équipe de coaches. Je sens qu’il y a une cohésion. Donc, oui, c’est clair que ce n’est pas l’objectif qu’on s’était donné au début de saison, mais maintenant, on y est. »
Le président rappelle également que des joueurs importants vont bientôt rejoindre l’équipe. Extrait :
« Moi, ce qui me fait ne pas douter, c’est la force de ces entraîneurs et de cette équipe. Jordan Petaia vient d’arriver, Jamie Ritchie a joué son premier match ce week-end, on va récupérer Posolo Tuilagi d’ici une semaine ou deux, tout comme Tristan Tedder et bientôt les Argentins (Ignacio Ruiz et Joaquín Oviedo)… »
Enfin, il confirme avoir conforté sa confiance envers Franck Azéma et ses adjoints. Extrait :
« Oui, je pense que c’est très important. Je leur ai renouvelé ma confiance, et je leur ai dit que personne d’entre eux n’a la science infuse. Mais ce n’est pas le moment de penser qu’ils manquent de confiance. Non. Nous devons aller jusqu’au bout de la saison comme ça. Puis, à la fin de la saison, le président que je suis en tirera les conséquences par rapport à ce qui a été fait. Mais, pour l’instant, ce n’est pas le sujet.







